Entretien avec Martin Škrtel, qui est l’ambassadeur du Championnat d’Europe de football des moins de 19 ans

Il avait dix-neuf ans lorsqu’il a fait ses débuts en équipe nationale et a déménagé à l’étranger. Joueur de football Spartak Trnava MARTIN ŠKRTEL est l’ambassadeur des prochains championnats d’Europe des moins de 19 ans, qui auront lieu en Slovaquie. A cette occasion, il évoque également dans une interview les mentors qu’il a eus dans sa jeunesse.

Regardez-vous les championnats juniors ?

Je ne veux pas dire que je les surveille de près, mais je les ai toujours attrapés. En ce moment, quand je joue à Trnava, où j’ai beaucoup de jeunes coéquipiers qui font aussi partie de nos dix-neuf, bien sûr, ça m’intéresse plus. Quand j’en aurai l’occasion et le temps, je ne manquerai pas nos matchs.

Qui considérez-vous comme le favori du tournoi ?

Les grands favoris seront sans doute les Anglais et les Français. Cependant, je crois que notre équipe ne sera pas perdue et ravira les fans par ses performances et ses résultats.

Vous avez fait votre première titularisation dans l’équipe nationale masculine à dix-neuf ans. Comment vous en souvenez-vous ?

La première titularisation de l’équipe nationale n’est pas oubliée. On a joué contre les Allemands sur le poteau de Tehelné et on a gagné 2 :0.

Comment étiez-vous footballeur à l’époque ?

Probablement plus rapide que maintenant. Dans ces dix-neuf ans, le football était particulièrement amusant, nous rêvions tous que nous voulions être de grands footballeurs et jouer au grand football. Malheureusement, tout le monde n’a pas réussi, mais ce fut une belle période de notre vie de footballeur. C’était surtout pour s’amuser, il n’y avait pas autant de pression que plus tard. Tout le monde ne s’en souvient que d’une bonne manière.

Si vous regardez en arrière, avec toute votre expérience et vos connaissances, feriez-vous quelque chose de différent ?

Je ne pense pas que je ferais autre chose. Tout le monde crée des problèmes, mais je pense que les étapes que j’ai franchies dans ma carrière ont été extrêmement correctes. Je ne les regrette pas. Mon parcours footballistique montre que j’ai bien fait les choses.

A Trnava, vous jouez également avec Sebastian Koš, qu’ils considèrent comme votre possible successeur en équipe nationale. Comment fonctionne votre collaboration ?

Sebo est assez intelligent pour savoir ce qu’il fait sur le terrain. Bien sûr, je suis aussi allé à Trnava avec ça, que je voudrais conseiller aux jeunes garçons, que ce soit à l’entraînement ou en match. Ça marche bien entre nous, non seulement avec moi, mais aussi avec les autres gars. Je suis là pour eux et je suis toujours prêt à aider.

Quant à lui, il a fait une excellente carrière. Je pense qu’il évite les blessures et que son parcours footballistique sera peut-être meilleur que le mien.

Avez-vous eu un mentor dans votre jeunesse qui vous a conseillé et guidé?

En dehors du football, c’était principalement le père et les coéquipiers plus âgés sur le terrain. J’ai eu de la chance avec eux. A Trenčín, c’était surtout Milan Mičenec, avec qui j’ai longtemps joué, dans l’équipe nationale de Stano Varga, plus tard Roman Kratochvíl. Ils étaient toujours là pour nous aider et nous faciliter la tâche. Tu peux être talentueux et avoir de la qualité, mais quand tu vas à un gros match, c’est toujours plus facile de jouer si tu sens le soutien de joueurs qui ont déjà quelque chose derrière eux.

Les avez-vous écoutés ou vous êtes-vous déjà demandé ce que les personnes âgées me disent ici ?

Si j’essayais de ne pas écouter Stan Varga, je ne sais pas comment ça se passerait.

Championnat de district de vos propres yeux.  Les joueurs lâchent une cigarette et vont jouer

Qu’est-ce qui peut donner aux jeunes joueurs la participation au championnat à domicile ?

C’est une énorme opportunité pour tous les gars de se présenter. Le championnat sera surveillé, il y aura beaucoup de scouts et de représentants de clubs, donc ça peut leur ouvrir la voie vers le monde du football. Je pense que le tournoi sera un succès pour le plus de joueurs possible et que le plus grand nombre d’entre eux effectuera un transfert à l’étranger.

A 18-19 ans, les jeunes joueurs sont également attirés par diverses autres formes de divertissement, mais la vie du football demande une hygiène de vie solide. Comment éviter les pièges ?

Vous devez toujours avoir des gens autour de vous qui vous soutiendront dans les moments critiques et vous montreront le chemin. J’ai eu la chance de le faire, que ce soit chez mes parents, ma famille, plus tard chez ma femme et mes amis. Bien sûr, les écueils sont là, et il dépend de chacun de les franchir pour pouvoir supporter le football.

Selon vous, qu’est-ce qui est le plus important pour que les jeunes footballeurs se fassent un nom dans le grand football ?

Principalement disciplinaire. Il y a diverses choses qui peuvent vous déranger et c’est à vous de persévérer dans un tel cadre que le football passe toujours en premier. Si quelqu’un a choisi la voie d’un joueur professionnel, il doit tout faire pour le football.

Irène Belrose

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