Le ministre du nouveau gouvernement français rejette les allégations de viol de deux femmes

Abad, qui est né avec une arthrogrypose – une affection qui affecte les articulations et les muscles – a déclaré dimanche dans un communiqué que les allégations portées contre lui concernaient des actes ou des gestes qui, en raison de son propre handicap physique. « il ne peut tout simplement pas le faire ».

Il a ajouté que les circonstances l’ont forcé à préciser que dans son cas « un acte sexuel ne peut avoir lieu qu’avec l’aide de » les partenaires. Selon lui, cela contredit les affirmations de l’une des femmes, qui a témoigné l’avoir droguée, kidnappée, déshabillée et violée inconsciemment. Les revendications des deux femmes ont été publiées samedi dernier, au lendemain de la présentation du nouveau gouvernement au public, par le site d’investigation Médiapart. Dans le premier cas, une plainte pénale a été déposée en 2017, qui a ensuite été rejetée.

Dans le second, aucune action en justice n’a été engagée, même si tant la direction du parti centriste du gouvernement, le nouveau Renouveau, que le Parti républicain (LR), dont Abad était membre la veille de sa nomination au poste de ministre, ont été prévenus. de la plainte. La porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, a déclaré lors d’un point de presse lundi que l’affaire ferait l’objet d’une enquête et d’une décision par les forces de l’ordre. Dans le même temps, elle a rappelé que le gouvernement respecte la règle « tolérance zéro pour les délinquants sexuels » et est prêt à écouter leurs victimes présumées.

Elle a également ajouté que la Première ministre Élisabeth Born avait eu un entretien avec le ministre Abad dimanche soir. L’agence AP a précisé que le moment de cette affaire ne pouvait pas être pire pour le président Emmanuel Macron : aux élections législatives de juin, il conserverait une majorité pour pouvoir procéder sans entrave à la mise en œuvre de son programme électoral sur tous ses fronts. L’escalade du scandale autour d’Abad a quelque peu alimenté le tollé autour de la nomination d’un nouveau ministre de l’éducation, Papa Ndiaye, un historien qui avait auparavant dirigé le Musée national d’histoire de l’immigration.

L’opposition de droite de Ndiaye fait valoir qu’il est trop impliqué, pointant par exemple sa participation présumée à des rassemblements dont il a exclu la participation des Blancs. Pap Ndiaye n’a pas commenté ces allégations, a conclu l’AP.

Gaspard Pettigrew

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