Les Français ont envoyé les hommes aux WC en cyclisme en classe affaires, mais pas les femmes

BRATISLAVA. Les têtes pensantes du cyclisme mondial tentent de populariser au maximum leur sport. Les courses les plus regardées et les plus prestigieuses se déroulent principalement en Europe, le reste du monde ne peut donc les regarder qu’à la télévision.

Pour cette raison, l’Union Cycliste Internationale (UCI) attribue également les championnats du monde à des pays d’autres continents.

Après tout, l’histoire de Peter Sagan est unique en ce sens qu’il est devenu champion du monde en Amérique (2015), en Asie (2016) et en Europe (2017). En cela, personne ne peut vraiment lui correspondre.

Cette année, le championnat se déroule en Australie. Il est hébergé par la ville de Wollongong, à moins de 100 kilomètres au sud de Sydney.

La Coupe du monde dans l’hémisphère sud apporte ses propres spécificités. L’un des plus fondamentaux est la distance extrême. Les coureurs venus d’Europe ont voyagé pratiquement à l’autre bout du monde. Certains plus de 24 heures.

Surtout lors d’un transfert aussi long, il est important que le sportif de haut niveau ait un certain niveau de confort. Et là, les problèmes commencent.

Les Français critiqués pour leurs billets d’avion

La différence de prix du billet entre la classe économique et la classe affaires est également due aux prix élevés de l’énergie et du carburant en milliers d’euros. Dans la plupart des cas, les associations cyclistes ont acheté des billets moins chers.

Même ainsi, leur participation aux championnats du monde coûtera des dizaines de milliers d’euros.

Cependant, on ne peut pas dire qu’ils se sont tous rendus en Australie uniquement en tant que touristes. Le vainqueur du maillot vert au Tour de France, Wout van Aert, s’est plaint sur Twitter d’avoir dû débourser huit mille euros pour la classe supérieure.

« Je dois prendre une grosse somme d’argent. Le supplément pour la classe affaires m’a coûté 8 000 euros, bien qu’ils m’aient promis qu’il en coûterait 3 500 pour un aller-retour », a écrit van Aert.

De sérieux problèmes sont en train d’être résolus par l’Union Française de Cyclisme.

Guinevere Desjardins

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