Plus de 550 entreprises internationales font encore des affaires en Russie

Plus de 550 entreprises internationales continuent de faire des affaires en Russie dans une plus ou moins grande mesure. Beaucoup de ces entreprises sont européennes, souligne le rapport de l’Université de Yale.

L’université gère une base de données dans laquelle 1 389 entreprises du monde entier sont réparties en cinq catégories en fonction de leurs activités en Russie.

Les trois premiers – business « as usual », « gagner du temps », dans lequel les entreprises russes font des affaires dans une large mesure, et « retrenchment », lorsque les entreprises ont réduit des opérations importantes mais en poursuivent d’autres – comprennent un total de 555 entreprises représentant près de 40 % de la base de données.

On ne sait pas combien ces entreprises gagneront en Russie compte tenu du ralentissement économique et des sanctions, mais leur présence semble saper l’unité occidentale en freinant la machine de guerre du Kremlin.

Un porte-parole de la Commission européenne a déclaré à Euronews que les entreprises ne violent pas les sanctions européennes tant qu’elles ne s’engagent pas dans des secteurs sanctionnés.

En Russie, selon la base de données de l’Université de Yale, 223 entreprises font des affaires comme d’habitude, y compris des noms éminents d’Italie (Boggi, Benetton, Calzedonia), de France (Clarins, Etam, Lacoste), d’Allemagne (Siemens Healthineers, B. Braun), les Pays-Bas (Philips), les États-Unis (Tom Ford, Tupperware, TGI Friday’s), la Chine (Alibaba, Tencent, ZTE) et les compagnies aériennes Emirates Airlines, Egyptair, Qatar Airways et Turkish Airlines.

Time « achète » 162 entreprises, parmi lesquelles, par exemple, AstraZeneca et Unilever du Royaume-Uni, Bayer et Merck d’Allemagne, Engie, BlaBlaCar, Total Energies et Yves Rocher de France, ING Bank des Pays-Bas, Nestlé de Suisse, Red Taureau d’Autriche ou Barilla d’Italie.

170 entreprises sont en train de limiter leurs activités. Parmi les entreprises bien connues figurent Adobe, Alphabet, Coca-Cola, Duolingo, JPMorgan, Microsoft des États-Unis, Allianz et Bosch d’Allemagne, Eni, Ferrero, Pirelli d’Italie, Spotify et Vattenfall de Suède, le danois ?rsted et le japonais Toyota.

La plupart ou la quasi-totalité des opérations russes ont été arrêtées par 493 entreprises internationales, qui ont cependant conservé la possibilité d’obtenir des rendements financiers résiduels.

Enfin, selon l’Université de Yale, 341 entreprises au total se sont retirées de Russie. Tels sont les allemands Aldi, Deutsche Bank, Lufthansa ou Mercedes-Benz, les irlandais Accenture, les britanniques Asda et Vodafone, les américains Deloitte, IBM, McDonald’s, Netflix et Nike, le néerlandais Heineken, le suédois Ikea, le norvégien Equinor, le finlandais Nokia, le japonais Nissan ou Renault français.

Ce groupe comprend également l’Eurovision et diverses organisations sportives qui ont interdit aux ressortissants russes de participer à leurs compétitions. (tamis)

Guinevere Desjardins

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