La joint-venture franco-chinoise comprendra 17 usines et devrait commencer à fonctionner dès janvier de l’année prochaine.
Les moteurs à combustion seront produits par Renault en coopération avec Geely, et les moteurs électriques seront produits indépendamment.
Il y a environ deux mois, nous avons écrit sur le fait que, dans le cadre de sa propre restructuration (l’entreprise sera divisée en deux divisions focales – Ampere, qui se concentrera sur l’électromobilité et Horse, qui poursuivra le développement des moteurs à combustion interne) , le constructeur automobile Renault a décidé de se débarrasser de la division des moteurs à combustion interne, plus précisément de ses pièces. Elle l’a proposé à sa société sœur Nissan, qui ne s’est pourtant pas montrée intéressée par un tel investissement, les Chinois sont donc entrés dans le jeu, qui portent un intérêt éminent au savoir-faire français.
A cette époque, les négociations compliquées reposaient sur le fait que Renault conserverait 40 % des parts, en céderait 40 % supplémentaires au constructeur automobile chinois Geely, et les 20 % restants à un groupe pétrolier encore inconnu. Après deux mois, les négociations sont terminées et Renault a annoncé leur issue.
La structure attendue de la future coentreprise a changé, la compagnie pétrolière est sortie du jeu et les Chinois y gagneront en influence. Renault a convenu avec Geely de créer une nouvelle joint-venture dans laquelle les deux parties détiendront une participation égale de 50 %. Ce dernier fournira des moteurs à essence et des technologies hybrides non seulement aux marques détenues par les deux constructeurs automobiles, mais également à d’autres entreprises. De plus amples détails concernant le volet financier de cette importante transaction n’ont pas encore été publiés.
Cependant, quelques chiffres témoignent de son importance. La joint-venture emploiera 19 000 personnes et comprendra 17 usines de moteurs différentes sur trois continents avec une capacité totale de 5 millions par an et cinq centres de développement. L’accord devrait être finalisé dans les prochains jours et la joint-venture devrait officiellement démarrer ses activités à partir de janvier prochain.
