Selon Lavrov, l’Occident a atteint un point de non-retour !

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré mercredi que l’Occident avait déjà atteint « le point de non-retour » en faisant de l’Ukraine « une base russophobe ». Selon lui, l’avenir de la politique étrangère russe réside dans la fin de la domination de l’Occident dans la vie internationale.

Lavrov a fait cette déclaration dans un discours à la Douma d’État russe, rapporte TASR sur la base d’un rapport de The Guardian. Selon lui, la politique de l’Occident se fonde depuis de nombreuses années sur « restreindre (l’influence de) la Russie » y compris l’élargissement des frontières de l’OTAN et « transformer l’Ukraine fraternelle en une base militaire anti-russe et russophobe ».

Dans le même temps, le chef de la diplomatie russe a accusé l’Allemagne, la France et la Pologne d’approuver « coup d’état sanglant », ce qui s’est passé selon lui « à Kiev en février 2014 sous des slogans explicitement nazis et racistes ».

« Dans notre conception actualisée de la politique étrangère, nous parlerons de la nécessité de mettre fin au monopole de l’Occident sur la création d’un cadre pour la vie internationale, qui devrait désormais être déterminée non pas dans ses intérêts égoïstes, mais sur une base juste et universelle de l’équilibre des intérêts, comme l’exige la Charte des Nations Unies, qui consacre le principe de l’égalité souveraine de tous les États », a ajouté Lavrov.

En février 2014, le président pro-russe Viktor Ianoukovitch, qui occupait le poste de chef de l’État depuis 2010, a été destitué en Ukraine. Il a été renversé par des manifestants pro-occidentaux lors des manifestations de Maidan.

Des manifestations – le soi-disant euromaidan – ont éclaté après que Ianoukovitch, malgré les promesses précédentes, ait refusé de signer l’accord d’association avec l’Union européenne, ce qui signifiait un plus grand penchant de l’Ukraine aux côtés de l’UE et en même temps un détachement de la Russie influence. Après la destitution de Ianoukovitch en Ukraine, ils ont été condamnés par contumace à 13 ans de prison pour trahison et complicité de guerre contre leur propre pays.

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Auteurs:
TASR, Junior

Gaspard Pettigrew

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