Pour l’instant, ce n’est qu’un conflit fictif. Pourtant, l’un des plus grands exercices militaires de l’histoire, Orion 23, se déroule en France sur fond de réalité. Après tout, la guerre de la Russie contre l’Ukraine dure depuis plus d’un an.
Photo: Ministère des Armées
L’exercice Orion 23 comprend quatre phases. Jusqu’à 12 000 soldats seront impliqués dans la partie finale en avril et début mai.
L’exercice a commencé à se préparer en 2020. Mais l’invasion russe a un impact dessus. « Le contexte géopolitique est la raison de l’exercice », a déclaré Yves Metayer, responsable du déploiement des troupes à l’état-major français, selon le portail d’information de Radio France Internationale.
VIDÉO : Exercice militaire Orion 23
L’exercice se compose de quatre phases. Il en est actuellement au second, auquel ont également participé en France des alliés de l’OTAN des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, de la Grèce, de l’Italie, des Pays-Bas et de l’Espagne. La deuxième phase durera jusqu’au 11 mars, et sept mille soldats y sont déployés. Dans la dernière partie de l’exercice en avril et début mai, ce nombre passera à 12 000.
Le scénario des manœuvres Orion 23 est un conflit entre pays fictifs. Arnland a des problèmes avec l’État voisin de Mercure, qui utilise des milices locales et a également créé une menace militaire à la frontière.
Arnland soutient la France et les Alliés. L’hypothétique ennemi de Mercure a des ambitions militaires et géostratégiques. Il cherche à consolider sa domination régionale en finançant une milice séparatiste pour déstabiliser le sud de l’Arnland. Il envoie des forces militaires dans l’État voisin de Mercure, coupe les communications et lance une campagne de désinformation.
VIDÉO : la France fournira à l’Ukraine des chasseurs de chars (russes)
« Cela peut sembler familier à ceux qui suivent l’actualité depuis 12 mois », a déclaré France 24 dans une allusion apparente à la Russie.
Quelque 2 300 véhicules militaires sont également déployés dans le cadre de l’exercice, dont 40 avions de combat, plus de 100 drones et 30 navires de guerre, dirigés par le plus grand porte-avions français Charles De Gaulle.
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