Deux semaines après que l’Union européenne (UE) a annoncé un accord pour fournir à l’Ukraine un million de pièces de munitions au cours des 12 prochains mois, le bloc est toujours en train de régler les détails juridiques de la mise en œuvre du plan. Le portail Politico en informe.
Ils n’ont pas fait de progrès significatifs
Les ambassadeurs des États membres de l’UE ont discuté de la question mercredi, mais n’ont pas réussi à faire des progrès significatifs sur l’une des questions clés, ont déclaré plusieurs diplomates familiers avec les négociations.
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Reste à savoir si ces contrats d’armement seront attribués exclusivement à des entreprises de l’UE ou s’ils seront également mis à la disposition de fabricants extérieurs au bloc. La France fait pression pour que l’argent reste dans l’UE, ont déclaré plusieurs diplomates.
Paris est également soutenu par la Grèce et Chypre, ce qui, selon certains diplomates, est lié à leurs efforts pour empêcher les industriels turcs de décrocher des contrats.
Capacité de production
Les deux diplomates ont ajouté que la Commission européenne doit cartographier plus en détail la capacité de production des entreprises européennes avant de pouvoir parvenir à un accord final.
Par conséquent, mercredi, les ambassadeurs se sont concentrés sur la finalisation de la partie la moins controversée de l’accord, à savoir l’accord selon lequel ils feront don d’une grande partie des munitions à Kiev. Les diplomates, qui se sont exprimés sous couvert d’anonymat, ont déclaré que les ambassadeurs avaient finalisé un accord sur le plan de dons.
Attribution de l’aide financière
L’UE vise à lancer le plan en trois parties simultanées. Premièrement, l’Union réservera un milliard d’euros pour payer les pays qui peuvent donner des munitions immédiatement à partir de leurs stocks militaires ou en redirigeant les commandes.
Après cela, l’UE allouera un deuxième milliard d’euros pour l’achat conjoint de munitions supplémentaires pour l’Ukraine et pour remplacer les munitions dont l’Europe a fait don. Et troisièmement, l’Union veut explorer les possibilités d’accroître la capacité de l’Europe à produire les armes dont elle aura besoin à l’avenir.
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