Moscou a déclaré vendredi qu’elle surveillait de près les informations faisant état d’une éventuelle interdiction d’exporter la plupart des marchandises vers la Russie. Dans le même temps, elle a averti qu’une telle mesure nuirait à l’ensemble de l’économie mondiale.

« Nous suivons cela de près et sommes conscients que les États-Unis et l’Union européenne envisagent d’adopter de nouvelles sanctions », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « Nous pensons que, tout comme les sanctions déjà en vigueur contre la Fédération de Russie, de nouvelles (de telles) mesures, que les États-Unis et l’Union européenne pourraient envisager maintenant, affecteraient bien sûr également l’économie mondiale », a-t-il ajouté.

Citant des sources bien informées et anonymes, Bloomberg a rapporté jeudi que le Groupe des Sept des nations les plus avancées du monde envisageait d’interdire la plupart des exportations vers la Russie dans le but d’augmenter la pression économique sur le président russe Vladimir Poutine pour avoir fait la guerre en Ukraine.

Le G7 discuterait d’une telle mesure avant son prochain sommet au Japon en mai. Il espère que d’autres pays de l’Union européenne se joindront également à une telle interdiction. Cependant, selon des sources, l’ensemble de la proposition n’est encore qu’en cours de discussion et pourrait changer.

La même information a également été rapportée par l’agence de presse japonaise Kyodo, citant des sources du gouvernement japonais. Le groupe G7 comprend les États-Unis, l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie, le Canada et le Japon. Le prochain sommet des chefs de gouvernements et d’Etats de ce groupement se tiendra du 19 au 21 mai à Hiroshima.