Il y avait des spéculations sur la santé d’Erdogan, son porte-parole l’a démenti

Erdogan a prononcé trois discours lors de la campagne pré-électorale de mardi.

ISTANBUL. Responsable du service presse turc du bureau présidentiel Fahrettin Altun a fermement rejeté les rumeurs qui se répandent sur la santé du président Recep Tayyip Erdogan.

« Nous rejetons catégoriquement de telles affirmations sans fondement sur la santé du président », a écrit Altun sur Twitter mercredi soir.


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Il répondait à plusieurs tweets contenant des affirmations selon lesquelles Erdogan avait subi une crise cardiaque et avait été hospitalisé.

Altun a ajouté que le président devait assister jeudi à l’ouverture de la centrale nucléaire turque d’Akkuyu par liaison vidéo.

Le vice-président turc Fuat Oktay a déclaré qu’Erdogan se portait bien. « Nous sommes en contact permanent. Il a un petit rhume », a ajouté Oktay, cité par l’agence Anadolu.

Annulé le programme

Les spéculations sur la santé d’Erdogan se sont intensifiées après l’annulation de son programme de campagne électorale mercredi.

« Aujourd’hui, sur la recommandation de mes médecins, je vais rester à la maison pour me reposer », a écrit Erdogan, 69 ans, dans un message sur Twitter.

Mardi, Erdogan a prononcé trois discours dans la campagne avant les élections législatives et présidentielles, qui attendent la Turquie le 14 mai. Par la suite, il devait apparaître en direct dans une interview pour les chaînes de télévision Ulke TV et Kanal 7.

Cependant, son entretien a commencé avec plus de 90 minutes de retard. Au bout d’une dizaine de minutes, l’émission a été interrompue. Quand Erdogan est revenu à l’écran après 15 minutes supplémentaires, il a excusé son absence en disant qu’il avait mal au ventre.

Gros challenge

Erdogan et son Parti de la justice et du développement au pouvoir ont dominé la scène politique turque au cours des deux dernières décennies.

Cependant, la campagne avant les prochaines élections représente l’un des plus grands défis pour le président turc jusqu’à présent.

Selon les sondages, il accuse un retard par rapport à l’opposant Kemal Kilicdarogl, co-candidat des six partis associés à l’Alliance nationale (Millet Ittifaki).

Napoleon Favre

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