Pablo Picasso avait plus de contradictions que la plupart des gens. C’était un hôte divertissant, un homme jaloux, un artiste égocentrique. C’était comme si c’était trop pour un seul être. Une telle pression inhabituelle l’a poussé jusqu’à la vieillesse. « Personnellement, plutôt qu’un génie, je le considère comme un phénomène des temps modernes.
Ce n’est pas un génie comme Léonard de Vinci ou Raphaël. Pour moi, Picasso est un monstre phénoménal… typique du XXe siècle. Il caractérise tout ce qui y est exagéré. Il en est plein partout. C’est, naturellement, fascinant. Mais remarquez que la plupart du temps, il ne parvient pas à se toucher.
Vous avez rarement ce sentiment étrange lorsque vous entrez en contact avec son travail, que vous avez été vraiment pris par les émotions. Il est allé si loin en déconstruisant et en même temps en manipulant tout. C’est terriblement difficile d’être peintre après Picasso », c’est la phrase peut-être surprenante de Jean Clair, théoricien de l’art et ancien directeur du musée Picasso à Paris.
Picasso a créé une œuvre vaste et variée au cours de sa longue vie. Son travail a aussi des moments plus faibles, mais c’est le gage d’une certaine qualité attractive. Il n’a pas toléré la résistance, dans son travail et sa vie, il est allé droit et en même temps dans toutes les directions.
Son célèbre « Je ne cherche pas, mais je trouve » signale son énergie audacieuse. Il a conquis ses femmes, appartements, ateliers, peintures et sculptures, les a habités et finalement les a mis de côté pour pouvoir passer à autre chose. Il a collectionné et collectionné tout ce qui était possible, a rempli ses maisons d’art et de bric-à-brac, qu’il a ensuite abandonné. Il était égocentrique, mais attirant et inspirant. Son jeu sans fin dans tout ce qu’il faisait a toujours possédé l’environnement ; il appartenait à tout le monde, mais il n’était chez lui nulle part.
Un enfant de chagrin et de douleur
Il est né le 25 octobre 1881 à Malaga, en Espagne. Il a hérité son talent artistique de son père – un peintre se concentrant principalement sur des images naturalistes d’oiseaux, en particulier de pigeons. Sa mère a affirmé que les premiers mots de Pablo ne l’appelaient pas, mais « piz, piz », qui était censé être une abréviation du mot espagnol pour crayon (lápiz).
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