Jusqu’à présent cette année, le nombre de tentatives de franchissement illégal des frontières de l’UE a augmenté de 26 % pour atteindre 54 000. La route la plus fréquentée par les migrants passe par la Méditerranée centrale, où en mars, ils ont enregistré une augmentation d’une année sur l’autre jusqu’à neuf fois. Les convertisseurs profitent de meilleures conditions météorologiques et de l’instabilité politique dans certains pays.
Au total, Frontex y a enregistré 27 651 cas de tentatives de franchissement illégal des frontières de janvier à fin mars, soit plus de trois fois plus que l’an dernier. Les Ivoiriens, les Guinéens et les Pakistanais tentaient le plus souvent d’atteindre l’Europe par cette voie.
Au contraire, sur la route à travers les Balkans occidentaux, il y a eu 22% de tentatives de franchissement de la frontière en moins par rapport au premier trimestre précédent, soit un peu moins de 14 900. Cette diminution peut être attribuée à la modification de la politique des visas dans certains pays de la région et au renforcement des contrôles aux frontières en Hongrie. La police de cette zone a le plus souvent détenu des migrants en provenance de Syrie, d’Afghanistan, de Turquie et du Pakistan.
Environ 7 420 cas de tentatives de franchissement illégal des frontières ont été enregistrés tant du côté français que du côté britannique de la Manche au premier trimestre, soit 15 % de moins qu’il y a un an. Cet état transitoire est lié à des conditions de mer défavorables. (pluriel)
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