Le géant français de l’électricité EdF est à nouveau entièrement entre les mains de l’État

L’entreprise exploite 56 réacteurs nucléaires.

PARIS. Actions du géant français de l’électricité Électricité de France ont été radiés jeudi, près d’un an après que le gouvernement de Paris a décidé de nationaliser l’entreprise pour relancer le secteur de l’énergie nucléaire et aider à décarboner l’économie.


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EdF est à nouveau entièrement entre les mains de l’État, qui détient désormais 100 % du capital et des droits de vote.

56 réacteurs nucléaires

L’Autorité des marchés financiers de France a fixé la date du 8 juin en mai pour que les investisseurs de détail restants qui détenaient environ 2% des actions de la société les vendent et permettent à l’État de prendre le contrôle total de l’entreprise.

EDF exploite 56 réacteurs nucléaires dans le pays. Cependant, l’année dernière, environ la moitié d’entre eux étaient hors service en raison de problèmes d’entretien et de corrosion. Ainsi, en 2022, la production d’électricité en France est tombée à 279 térawattheures, soit le niveau le plus bas depuis 30 ans.

« Reprendre le contrôle total de notre entreprise nationale d’énergie a été une priorité pour le gouvernement », a déclaré Le Maire, qui a déclaré que l’accord avait coûté 9,7 milliards d’euros au gouvernement.

Il a ajouté que la nationalisation est cruciale pour la réhabilitation des anciens réacteurs et l’accélération du programme de construction de six nouveaux réacteurs.

12 euros par acte

Le gouvernement a offert aux actionnaires restants 12 euros par action, mais ils en voulaient plus, mais ont perdu le procès le mois dernier.

Lors de la privatisation partielle d’EdF en 2005, ses actions ont été proposées en bourse à 32 euros avec une décote de 20 % pour les salariés. La baisse du cours de l’action de la société ces dernières années reflète le vieillissement des réacteurs nucléaires et le retard dans l’achèvement du premier réacteur de la nouvelle génération.

Jusqu’à récemment, l’État détenait 84 % des actions d’EDF et espère que la renationalisation complète l’aidera à accélérer la construction d’au moins six nouveaux réacteurs.

D’ici le démarrage de ces réacteurs en 2035-2037, l’État et EdF prévoient de développer les énergies renouvelables.

Celles-ci seront nécessaires car le gestionnaire de réseau français a récemment révisé direction revoir à la hausse ses prévisions de consommation d’électricité compte tenu des plans climatiques et d’industrialisation du gouvernement.

EdF dispose de ressources financières limitées car sa dette a atteint un niveau record de 64,5 milliards d’euros, en partie en raison d’une capacité de production d’énergie nucléaire limitée et des mesures gouvernementales visant à maintenir les prix de l’énergie bas après la crise de l’an dernier. l’invasion russe de l’Ukraine.

Le gouvernement a promis de présenter un plan pour financer la construction des six premiers nouveaux réacteurs pour un coût estimé à 51 milliards d’euros d’ici la fin de l’année.

Irène Belrose

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