L’opposition française critique le président Macron

Son effort est de maintenir la stabilité.

L’opposition française critique le président Emmanuel Macron pour la décision de maintenir Élisabeth Born au poste de Premier ministre. Le quotidien français La Croix a rapporté mardi 18 juillet sur son site Internet que Macron avait également justifié sa décision en essayant de préserver la stabilité.

Le maintien de Born au pouvoir reflète l’aliénation du président et des citoyens et « condamne le pays à l’impuissance et à la passivité », a réagi sur Twitter Marine Le Pen, chef de file de l’Association nationale (RN) des députés d’extrême droite.

Son collègue du parti Sébastien Chenu a condamné « 100 jours de chaos » sur la télévision BFM et a estimé que le maintien de Bornova au pouvoir était un signe de « mépris » à l’égard du peuple français. « C’est une récompense pour un échec », a déclaré Chenu.

L’eurodéputé La France intransigeante (LFI), Manon Aubry, a qualifié Born de « destructeur du système de retraite français » et a suggéré que le Premier ministre poursuivrait sur une voie antisociale en ciblant les pauvres, les chômeurs et les migrants. « Nous devons nous y opposer et proposer une alternative », a lancé Aubryova.

Alexis Corbière, député LFI, a répondu en affirmant que Macron « ne change pas ceux qui exécutent ses instructions, malgré le fait qu’il les ait tant critiqués ».

Toutefois, le représentant des communistes, Philippe Rio, a déclaré que son parti serrait une fois de plus la main de Borna dans l’espoir que cette fois il écouterait leurs propositions pour améliorer la vie des citoyens.

La majorité gouvernementale doit encore s’exprimer

La majorité au pouvoir n’a pas encore commenté la décision de Macron, a indiqué l’agence AFP. Son adjoint à Paris, Sylvain Maillard, a toutefois salué la décision d’Emmanuel Macron.
« Élisabeth Bornová a toujours eu le soutien des députés du parti Obrod (de Macron) et, dans un sens plus large, de la majorité présidentielle. Il dirige le gouvernement depuis un an et je crois avec des résultats réels. Il a toute notre confiance,  » Maillard a déclaré au site d’information France Info.

Selon la tradition politique française, les premiers ministres restent rarement en fonction plus de quelques années. Macron, président depuis 2017, a déjà procédé à trois reprises à des changements à la tête du gouvernement. Avant Bornová, elle était dirigée par Édouard Philippe et Jean Castex. Un changement à ce poste est souvent perçu comme le signe d’une nouvelle orientation politique en France.

Jusqu’à lundi soir (17 juillet), lorsque le sort de Bornova est devenu clair, les rumeurs étaient centrées sur la nomination par Macron du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin comme son successeur. Cela s’explique en partie par sa gestion des récents troubles provoqués par la fusillade mortelle d’un jeune homme par un policier. Ces émeutes de rue se sont calmées après le déploiement de dizaines de milliers de policiers.

Guinevere Desjardins

"Nerd de la bière diabolique. Accro aux zombies. Résolveur de problèmes à vie. Lecteur. Évangéliste amateur de bacon."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *