La croissance des prix à la consommation en France s’est accélérée en février 2023, pour le deuxième mois consécutif. Et un peu plus que ne l’indiquait l’estimation préliminaire. Dans le même temps, elle a atteint son rythme le plus rapide depuis 1985. Une augmentation significative des prix des produits alimentaires, des services et des biens industriels y a contribué, tandis que la croissance des prix de l’énergie s’est ralentie.
L’Insee a annoncé mercredi que l’indice des prix à la consommation de la deuxième économie de la zone euro avait augmenté de 6,3% sur un an en février, au lieu de 6,2% dans l’estimation flash. Son taux de croissance s’est ainsi accéléré de 6 % en janvier et a été le plus élevé depuis mai 1985. Il est resté bien au-dessus de l’objectif d’inflation de 2 % fixé par la Banque centrale européenne.
La principale pression sur la croissance des prix à la consommation en France a été la hausse des prix des produits alimentaires en février (de 14,8% contre 13,3% en janvier), notamment les légumes frais (de 23,3% contre 12%), les fruits (de 9,8% contre 7,4 %).
En février, la croissance des prix des produits industriels (à 4,7% contre 4,5% en janvier) et des services (à 3% contre 2,6%) s’est également accélérée.
En revanche, la hausse des prix de l’énergie (à 14,1% contre 16,3%) et des produits pétroliers (à 8,8% contre 16,3%) s’est ralentie, tandis que dans le cas du diesel, elle est tombée à 8% (contre 17,5%). et l’essence à 6,4% (au lieu de 9,3%).
L’inflation sous-jacente, qui exclut la volatilité des prix des produits alimentaires et de l’énergie, a atteint 6,1 % en février contre 5,6 % en janvier.
En comparaison mensuelle, les prix à la consommation en France ont augmenté de 1 % en février, après une hausse de 0,4 % le mois précédent. Ce chiffre a également été légèrement révisé à la hausse par rapport à l’augmentation initiale de 0,9% dans l’estimation préliminaire.
L’indice des prix à la consommation harmonisé, déterminé selon une méthodologie uniforme dans toute l’Union européenne, a augmenté en février en France de 7,3% sur un an au lieu de 7,2%, et de 1,1% sur un mois au lieu de 1% en une estimation rapide.
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