Les trottinettes électriques partagées ont disparu des rues de Paris

Cela a été décidé par le peuple lors du référendum.

Les trottinettes électriques partagées ont disparu des rues de Paris depuis vendredi 1er septembre. La métropole française est la première en Europe à interdire totalement leur location publique après le référendum d’avril. Dans ce document, avec la participation de 7,5 pour cent des électeurs éligibles, 90 pour cent des participants se sont prononcés en faveur de l’interdiction. C’est ce qu’a rapporté l’agence AFP.

David Belliard, adjoint au maire chargé de la mobilité urbaine, a déclaré jeudi (31/08) à la presse que « l’anarchie ne pouvait être tolérée » malgré les efforts des opérateurs pour résoudre les problèmes. « Il y a eu quelques progrès, mais le bilan reste négatif », a-t-il déclaré.

La campagne contre les trottinettes électriques partagées a été menée par la maire de Paris, Anne Hidalgo. Selon elle, leur utilisation incontrôlée est devenue une « nuisance ». Les opérateurs Lime, Tier et Dott possédaient environ 15 000 scooters électriques partagés à Paris, qu’ils prévoient d’envoyer dans d’autres villes après réparation.

Selon les données du gouvernement, 10 utilisateurs de trottinettes électriques sont morts rien qu’en juillet en France. Florence Guillaume, responsable de la sécurité routière, qui a annoncé les chiffres plus tôt ce mois-ci, a « fortement exhorté » les utilisateurs de scooters électriques à porter un casque. Ils sont obligatoires dans certaines villes d’Italie et dans la capitale danoise Copenhague.

Les gens passeront aux vélos partagés

Les entreprises espèrent qu’au lieu des scooters électriques, leurs clients passeront aux vélos partagés. « Au lieu de renoncer à la nostalgie, nous préférons regarder vers l’avenir », a déclaré Clément Pette, patron de Tier France.

Certains utilisateurs réguliers ont acheté leur propre scooter électrique ou ont opté pour une location longue durée proposée par Volt, par exemple.

« Ce n’est pas du partage gratuit de scooters électriques », a déclaré à l’AFP le fondateur de Volta, Grégory Coillot. Son entreprise souhaite se concentrer sur les clients réguliers et les touristes lors des Jeux Olympiques de l’année prochaine.

« La fin du partage gratuit de scooters électriques va augmenter considérablement la demande de location », a-t-il ajouté. Volt prévoit donc d’élargir son offre jusqu’à 2 000 scooters électriques ainsi loués dans les quartiers de la ville où les opérateurs ont jusqu’à présent eu le plus de clients.

Gaspard Pettigrew

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