Une cour d’appel française a confirmé mercredi la peine de trois ans de prison prononcée contre l’ancien président Nicolas Sarkozy pour corruption et trafic d’influence. TASR en informe selon les informations des agences AFP et Reuters.
Sur les trois ans, un an est inconditionnel, mais Sarkozy ne le passera pas en prison, mais portera un bracelet électronique. L’ex-président français est également interdit d’exercer des fonctions publiques pendant trois ans.
L’avocat de l’ex-président continue d’insister sur le fait que son client n’a pas commis d’erreur. « Nicolas Sarkozy n’est pas coupable de ces accusations… Nous allons avancer dans ce sens. Ce n’est qu’un début », a déclaré Jacqueline Laffont.
Selon l’AFP, Laffont a annoncé son intention de faire appel devant la plus haute cour d’appel de France. Sarkozy (68 ans) a quitté le tribunal sans parler aux journalistes après le verdict.
L’ex-président a été initialement condamné en mars 2021 pour avoir tenté d’obtenir du procureur des informations sur l’enquête en cours. Ils ont utilisé des téléphones portables obtenus par Sarkozy sous un pseudonyme pour des conversations confidentielles. L’homme politique conservateur a été chef de l’État de 2007 à 2012.
Selon le tribunal de Paris, Sarkozy, avec l’aide de son avocat Thierry Herzog, a tenté en 2014 d’obtenir des informations confidentielles du procureur Gilbert Azibert. Pour cela, ils lui ont promis un soutien présidentiel dans sa candidature à un poste important à Monaco. Tous trois ont été reconnus coupables et condamnés à des peines similaires.
Il s’agit de la punition la plus sévère infligée à un ancien président depuis 1958, date de la création de la Cinquième République française.
Sarkozy fait également face à d’autres procès. En novembre, un appel aura lieu dans l’affaire du financement illégal de campagne avant sa tentative infructueuse pour sa réélection en 2012. Selon le verdict, il a dépassé les dépenses autorisées d’au moins 20 millions d’euros et le tribunal lui a accordé un peine d’un an.
Les autorités françaises enquêtent également sur les contributions présumées de la Libye à la campagne électorale de Sarkozy en 2007. L’ancien chef de l’Elysée nie également toutes les accusations dans cette affaire.
En savoir plus Sarkozy a nié les allégations de financement illégal de campagne devant le tribunal
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