Le gouvernement français a interdit le port de l’abaya musulmane dans les écoles. La nouvelle réglementation est en vigueur depuis septembre et a déjà déclenché un débat sur les libertés individuelles et les symboles religieux dans le pays.

Sans croix ni écharpe

Quelle place la religion a-t-elle dans la vie publique en France ? Dans le pays, les symboles religieux ostentatoires ou ostentatoires sont interdits dans les écoles publiques depuis 2004. Cela s’applique aux foulards musulmans appelés hijabs, aux grandes croix chrétiennes ou aux kippas juives.

Les règles sont basées sur ce qu’on appelle le principe de laïcité, qui se traduit par laïcité. Il est inscrit dans la constitution française et signifie la séparation de l’Église et de l’État, intervenue en 1905.

Selon ce principe, les espaces personnels et publics doivent être séparés et la foi ne doit pas se manifester dans la sphère étatique. Par exemple, une femme travaillant dans un bureau français ne peut pas porter une chaîne avec une croix autour du cou ni se couvrir les cheveux avec un hijab, il en va de même pour les élèves et les enseignants des écoles publiques françaises.

Plus récemment, les abayas ont été ajoutées aux expressions interdites de la religion.

Le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé leur interdiction, affirmant que les écoles publiques devaient adhérer aux principes fondamentaux de la République française.

« (Les Abayas) n’ont pas plus leur place dans nos écoles que les autres symboles religieux », a déclaré le ministre de 34 ans, affirmant vouloir protéger la laïcité dans les écoles et ainsi promouvoir la séparation de l’éducation et de la foi. Il a également annoncé que la France était confrontée à une tentative croissante de porter atteinte au principe de laïcité.

Selon les enquêtes, le nombre de cas violant ce principe s’est élevé à plus de 4.700 au cours de l’année scolaire 2022-2023, ce qui est Augmentation de 150 pour cent par rapport au précédent.

Abaya ou robe longue ?

Les abayas ne sont pas portées par toutes les femmes musulmanes, mais ce sont principalement les femmes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord qui les portent par pudeur. Ils ont le plus