Lors du référendum de dimanche, les Parisiens ont décidé à une écrasante majorité d’interdire les scooters électriques partagés dans les rues de la capitale française. TASR en informe sur la base d’un rapport de l’AFP.
Près de 90 % des électeurs ont voté pour l’interdiction des scooters électriques partagés à Paris, selon les résultats officiels. La capitale française deviendra ainsi la première capitale européenne à bénéficier d’une telle interdiction.
« Nous sommes heureux. Nous nous battons pour cela depuis plus de quatre ans », a déclaré Arnaud Kielbasa, co-fondateur d’Apacauvi, une organisation qui représente les personnes blessées dans des accidents de trottinettes électriques.
Les exploitants de ces moyens de transport affirment qu’on leur reproche injustement le caractère chaotique des rues de Paris.
Les trottinettes électriques partagées ont commencé à fonctionner dans la capitale française en 2018. Cependant, leur fonctionnement a été progressivement restreint, par exemple en réduisant la vitesse, en créant des zones de stationnement spécialement réservées ou en limitant le nombre d’opérateurs.
Cependant, même de telles mesures n’étaient pas suffisantes pour les Parisiens : ils se plaignaient de la conduite imprudente sous l’influence de l’alcool, ainsi que du désordre sur les trottoirs.
Sur la base des résultats du référendum, il est prévu que la maire de Paris, Anne Hidalgo, ne renouvelle pas les contrats avec les trois sociétés de location de scooters électriques de la capitale française, les sociétés Lime, Dott et Tier. Les contrats en cours sont valables jusqu’à fin août.
Cette interdiction n’affectera pas l’utilisation des trottinettes électriques privées, dont 700 000 ont été vendues en France l’année dernière, selon le ministère des Transports.
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