La police va libérer l’homme.
Il n’y a aucune raison de poursuivre pénalement un citoyen allemand que son épouse a accusé lundi (7/8) en France de l’avoir emprisonnée et torturée dans leur appartement depuis 2011. Selon l’agence AFP, le parquet français l’a déclaré mardi. (8 août). La police va libérer l’homme.
La police française a arrêté un homme de 55 ans à son domicile de Forbach, dans l’est de la France, près de la frontière allemande, après que sa femme a appelé la police. Une femme de cinquante-trois ans, possédant la nationalité allemande et espagnole, a déclaré que son mari l’avait torturée, violée et gardée de force dans l’appartement pendant douze ans. La police l’a trouvée émaciée et à moitié nue.
« Dès cet après-midi ou ce soir, nous lèverons la garde à vue », a indiqué mardi le procureur Olivier Glady. Il a ajouté que le scénario décrit par la femme était une « réalité inexistante ». La femme a été préalablement examinée par un médecin légiste qui, selon le parquet, n’a trouvé aucun signe de viol ou de blessure.
L’homme a déclaré aux enquêteurs que son épouse souffrait d’une maladie rhumatismale auto-immune qui la clouait au lit depuis une dizaine de mois. Il a déclaré que la maladie est associée à l’alopécie, qui provoque notamment la chute des cheveux. La police a indiqué lundi que la femme s’était rasé la tête.
Toutefois, selon le parquet, qui a constaté des incohérences dans sa déclaration, la femme affirme toujours qu’elle n’est pas malade. L’enquête a notamment montré qu’elle avait accès dans son appartement à une télévision, un ordinateur et un téléphone, qu’elle utilisait pour appeler à l’aide.
L’affaire a attiré l’attention lundi non seulement en France, mais aussi dans d’autres pays européens, notamment en Allemagne voisine.
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