Un convoi de 33 camions transportant de l’aide humanitaire est entré dimanche dans la bande de Gaza, a annoncé le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires. Au total, 117 camions humanitaires sont déjà entrés à Gaza.
OCHA a déclaré qu’il s’agissait de « la plus grande livraison d’aide humanitaire depuis le 21 octobre », date à laquelle les expéditions d’aide depuis l’Égypte vers la bande de Gaza via le poste frontière de Rafah ont repris.
Les civils de la bande de Gaza sont confrontés à de graves pénuries de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant depuis l’attaque du 7 octobre contre Israël par le mouvement palestinien Hamas, à laquelle l’armée israélienne a répondu par des frappes aériennes de représailles et un blocus de l’enclave palestinienne.
Avant le déclenchement du conflit entre Israël et le Hamas, environ 500 camions transportant de l’aide humanitaire arrivaient chaque jour à Gaza, écrit l’AFP.
OCHA a salué les dernières livraisons d’aide à la bande de Gaza, mais a souligné qu’« un volume d’aide beaucoup plus important est nécessaire de manière régulière pour empêcher une nouvelle détérioration de la situation humanitaire désespérée, y compris des troubles civils ». Il a ajouté que l’approvisionnement en carburant, nécessaire notamment au fonctionnement des installations médicales, est urgent.
Un haut responsable du mouvement palestinien Hamas a appelé dimanche l’Egypte à prendre des mesures « décisives » pour accélérer l’acheminement de l’aide vers la bande de Gaza.
L’Egypte ne doit pas se contenter de regarder la situation actuelle, a déclaré Musa Abu Marzouk, représentant de l’aile politique du Hamas. « Nous espérons que la position ferme de l’Egypte permettra à l’aide d’arriver à Gaza le plus rapidement possible », a-t-il déclaré.
Le président américain Joe Biden a appelé dimanche à une augmentation immédiate de l’aide humanitaire à la bande de Gaza lors d’un appel téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le chef de la Maison Blanche s’est également entretenu avec le président égyptien Abdel Fattah Sisi. Selon Washington, les deux dirigeants se sont engagés « à accélérer et à augmenter de manière significative l’aide à Gaza, à partir d’aujourd’hui et de manière continue par la suite ».
Israël n’accepte pas d’approvisionner la bande de Gaza en carburant, de peur que le Hamas ne l’utilise pour fabriquer des explosifs et des armes.
Un responsable du gouvernement américain, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a déclaré à l’AFP qu’Israël acceptait d’autoriser l’entrée de 100 camions humanitaires par jour à Gaza. (TASR)
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