L’obscurité a son charme et cache des images. En témoigne l’exposition au titre poétique A vient tranquillement la nuit. Elle peut être vue jusqu’à fin décembre au musée ZOYA de la galerie Steinhauser, rue Partizánská à Modra. Il s’agit d’une collection internationale, d’œuvres tout à fait adaptées à la période où la nuit tombe presque et où les vacances de Noël approchent. Les œuvres sont presque fabuleuses. La commissaire Kristína Zaťko Jarošová et Patrik Steinhauser présentent douze artistes de différents pays, friands du thème de la nuit, de l’obscurité et des jeux d’imagination.
Photo: Musée ZOYA par la galerie Steinhauser
L’exposition Et vient tranquillement la nuit présente douze artistes de pays différents, friands du thème de la nuit, de l’obscurité et des jeux d’imagination. Sur la photo, la conservatrice Kristína Zaťko Jarošová devant un tableau de Wolfe von Lenkiewicz de Grande-Bretagne, qui combine la technique traditionnelle de la peinture à l’huile avec les possibilités modernes de l’intelligence artificielle. L’artiste crée ainsi un langage visuel unique. Sa peinture présentée dans l’exposition suit l’histoire mythologique du dieu Zeus, qui, sous la forme d’un magnifique taureau blanc (ici sous la forme d’un zèbre), a attiré et kidnappé la jeune Europe à travers la mer agitée jusqu’à l’île de Crète.
Les organisateurs abordent leur propos par une citation du livre de Jean-Luc Nancy Les fondements de l’image : « La nuit est un espace où la forme se détache de ses amarres et devient en quelque sorte invisible. » C’est précisément l’espace de la fantaisie ! Dans le noir, on peut rêver, voir l’inexistant, et cela amuse les artistes. « Avec un écart inattendu par rapport au connu et au conventionnel, ils remettent en question des vérités définies. Ils stimulent l’imagination et la pensée critique, créent de nouveaux phénomènes, connexions et identités. À travers des œuvres d’art provocatrices et captivantes, ils explorent les recoins mystérieux de l’obscurité, l’interaction entre fantaisie et réalité, conscience et subconscient, authenticité et imitation », déclare Kristína Zaťko Jarošová avec une promesse de surprise. Les artistes savent donner forme à l’invisible.
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Le monde aime le bleu
L’exposition présente trente tableaux de douze artistes. Et le silence vient la nuit. Le centre de l’attention est en effet une esthétique particulière de mélancolie, voire de mysticisme, mais dans l’ensemble, l’exposition semble vivante et pleine de sang. Il contient de la lumière et de l’air. La galerie est entourée de vignes et de nature, l’expérience artistique est donc également terreuse.
Et comment est née cette collection ? Les artistes étrangers connaissaient-ils la ville de Modra ? S’agit-il d’artistes plus âgés ou plus jeunes ? « Mon collègue Patrik Steinhauser et moi avons décidé de présenter principalement la génération intermédiaire d’artistes confirmés, mais aussi plus jeunes qui travaillent dans les capitales de l’art comme Paris, Londres ou Berlin. Leurs œuvres sont principalement liées par une sorte d’atmosphère onirique, surréaliste ou même théâtrale. dans lesquelles ils représentent des expériences individuelles, des émotions, des souvenirs et des rêves. Mais ils abordent également le thème des inégalités sociales et des relations complexes entre les personnes, l’histoire et la nature », explique le conservateur, ajoutant que l’exposition a un contenu plus profond qu’il n’y paraît. au premier coup d’œil.
Musée Zoya Et tranquillement la nuit vient La galerie propose également des visites guidées qui font découvrir aux visiteurs le monde de l’art et rapprochent les auteurs.
Cela stimule la réflexion sur le monde d’aujourd’hui, permet de confronter la scène artistique slovaque avec la scène artistique internationale, que nous trouvons comme du sel. Cette galerie convient aux contacts, tout le monde aime le bleu. « L’art de qualité ne connaît pas de frontières et ne doit pas seulement s’inscrire dans un contexte local. À chaque présentation similaire, nous percevons un intérêt accru non seulement de la part des artistes, mais aussi des collectionneurs étrangers, des institutions et des médias. La plupart des artistes sont également venus au vernissage et ont été agréablement surpris par les possibilités qu’offre notre scène artistique », explique le conservateur. Il propose également des visites guidées qui font découvrir le monde de l’art et rapprochent les auteurs. Ils peuvent être combinés avec un voyage en famille, car tout se déroule dans une nature magnifique.
Musée Jina Park Zoya Jina Park (Corée) crée un environnement théâtral fascinant qui invite les spectateurs à un voyage surréaliste à travers le temps. sa peinture fait partie de l’exposition au Musée ZOYA de Modra.
Marek Kvetan expose également
L’exposition présente douze artistes, chacun originaire d’un pays différent. La Slovaquie présentera les œuvres de Marek Kvetan, qui impressionneront par leur nature multimédia et l’utilisation des nouvelles technologies. Les dernières sculptures, imprimées sur une imprimante 3D, représentent la ressemblance d’un os humain sur un piédestal décoratif. Le britannique Wolfe von Lenkiewicz, qui combine la technique traditionnelle de la peinture à l’huile avec les possibilités modernes de l’intelligence artificielle, est également intéressant. Il crée ainsi un langage visuel unique. Sa peinture présentée dans l’exposition suit l’histoire mythologique du dieu Zeus, qui, sous la forme d’un magnifique taureau blanc (ici sous la forme d’un zèbre), a attiré et kidnappé la jeune Europe à travers la mer agitée jusqu’à l’île de Crète.
Musée Richard Stipl Zoya Les personnages de Richard Stipl (République tchèque) sont souvent décorés de logos et de tatouages d’entreprises, il les représente nus, exprimant ainsi la vulnérabilité et la complexité de l’existence. Le tableau est exposé au Musée Zoya à Modra.
La représentation inquiétante de la forme humaine dans l’œuvre de Marc le Grand (France) s’enrichit à son tour d’une symbolique forte. Il utilise des masques et des déguisements, explore les sentiments d’aliénation et la transformation du familier en inconnu. Il travaille principalement au fusain et au graphite sur papier. Les personnages de Richard Stipl (République tchèque) sont souvent décorés de logos et de tatouages d’entreprises, il les représente nus, exprimant ainsi la vulnérabilité et la complexité de l’existence. Jina Park (Corée) crée un environnement théâtral fascinant qui invite les spectateurs à un voyage surréaliste à travers le temps. Ceci n’est qu’un échantillon du travail de quelques auteurs, mais cela montre aussi que l’exposition propose de nombreuses expériences surprenantes.
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