PARIS – Le vol 447 d’Air France a décollé de Rio de Janeiro le 31 mai 2009 à destination de Paris. Il y avait 216 passagers à bord, dont trois citoyens slovaques et 12 membres d’équipage. L’avion a décollé sans problème et s’est dirigé vers sa route à travers l’océan Atlantique.
Le vol en douceur a changé ses caractéristiques après que le commandant de bord ait quitté le cockpit au bout de deux heures. Neuf minutes après son départ, le pilote automatique se déconnecte et la vitesse de l’avion chute aussitôt fortement, passant de 507 km/h à 96 km/h. Des avertissements sonores dans le cockpit suivent : « Décrochage, décrochage ! » Il s’agit d’un avertissement contre une perte soudaine de vitesse avant qu’un avion ne décroche, lorsque l’appareil perd sa flottabilité et risque de chute libre. Dans la cabine, le combat pour sauver l’avion d’une embuscade commence. Le capitaine revient au cockpit et le temps qu’il se rende compte du vrai problème, il est trop tard. L’avion est entré en chute libre directement dans l’océan Atlantique. L’avion est tombé à l’eau après quatre minutes de tentatives de sauvetage.
La cause du chaos était un temps orageux qui, à une hauteur de vol de 10 000 mètres, a provoqué la panne d’un instrument clé pour mesurer la vitesse par rapport au flux d’air. Ce sont les tubes de Pitot qui ont gelé à une altitude donnée et envoyaient de mauvaises données de vitesse à la cabine.
Par la suite, après le lancement de l’enquête, les interventions des pilotes dans le contrôle et les possibilités par lesquelles ils auraient pu éviter la catastrophe à temps avant que la machine ne devienne incontrôlable ont été étudiées. Il est certainement probable que si l’équipage avait réagi en appuyant sur le volant, l’accident ne se serait pas produit. Cependant, le simple fait de tirer sur le volant après le désengagement du pilote automatique réduit la vitesse, ce qui est le contraire de ce qui devrait être fait en cas de perte de vitesse.
Le retour du capitaine et la prise de conscience de la véritable cause sont arrivés trop tard. Les enquêteurs du BEA – l’agence française d’enquête sur les accidents aériens – ont recommandé dans leur rapport une meilleure formation manuelle et une meilleure coordination dans le cockpit. Il s’agit également d’améliorer la vue d’ensemble de l’angle d’inclinaison grâce à une vue d’ensemble claire et à la possibilité pour l’équipage de réagir de manière adéquate et opportune au problème.
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