La cause de l’effondrement du pont dans le sud de la France est apparemment connue : la raison était un camion surchargé

PARIS – La cause de l’effondrement du pont sur le Tarn, dans le sud de la France, serait due au dépassement du poids maximum autorisé du véhicule, fixé à 19 tonnes. C’est ce qu’a rapporté mardi le portail d’information LCI en référence à Eric Oget, le maire du village limitrophe de Mirepoix-sur-Tarn.

Selon lui, un camion de plus de 40 tonnes traversait le pont, car il transportait des engins de chantier. Le maire a déclaré que dans le passé, des voitures avec des charges plus lourdes que le poids autorisé traversaient le pont, mais cela n’a jamais été « aussi extrême ». Il a ajouté que le chauffeur du camion venait du village voisin et qu’il devait donc connaître les spécificités du pont.

Le portail LCI ajoute que le poids exact du camion ne sera connu qu’une fois qu’il aura été retiré de la rivière. Le camion mesure environ trois mètres de profondeur. Son extraction du lit de la rivière est compliquée par le fort débit de l’eau et de ses berges. Le maire a écarté l’hypothèse selon laquelle l’effondrement du pont serait dû à son mauvais état technique. Le même avis a été présenté par la secrétaire d’État du ministère de la Transformation écologique, Emmanuelle Wargonová, en charge de la question des transports. Elle a confirmé que l’état du pont avait récemment été minutieusement inspecté, ajoutant que les inspections et l’entretien étaient réguliers.

Le pont suspendu métallique reliait les villes de Mirepoix-sur-Tarn et Bessières, situées à environ 30 kilomètres au nord de Toulouse. Il s’est effondré lundi peu après 08h15 (heure de Paris) d’une hauteur de 19 mètres dans le Tarn. Deux véhicules qui se trouvaient sur le pont à ce moment-là se sont écrasés dans la rivière : le camion susmentionné et une voiture. Une jeune fille de 15 ans et le chauffeur du camion ont été tués. Cinq personnes ont été blessées, dont deux pompiers intervenant sur place.

Le pont a été construit en 1935 et d’importants travaux de réparation étaient en cours en 2003. Le portail France Info a indiqué lundi que la dernière inspection de la structure du pont effectuée par l’autorité de l’État avait eu lieu en 2017 et qu’aucune défaillance n’avait été constatée. Les autorités régionales ont inspecté le pont pour la dernière fois l’année dernière. L’inspection de cette année devait avoir lieu dans quelques semaines.

Irène Belrose

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