LYON – La police française recherche toujours l’auteur de l’attentat de samedi à Lyon, au cours duquel un prêtre grec orthodoxe a été abattu. Le suspect initial a dû être libéré dimanche faute de preuves. Les enquêteurs ne connaissent pas encore le motif de l’attaque, a rapporté l’agence AP.
L’agresseur, armé d’un fusil de chasse au canon raccourci, a tiré deux balles dans la poitrine du prêtre grec, qui était en train de fermer la porte de son appartement situé à l’arrière de l’église. L’agresseur a ensuite pris la fuite. Peu de temps après le crime, la police a arrêté un homme qui correspondait à la description donnée par les témoins. Mais en fin de compte, aucune preuve n’a été trouvée indiquant qu’il était impliqué dans l’attaque contre le prêtre et il a dû être relâché. La recherche de l’auteur se poursuit donc toujours et la police l’a étendue à l’agglomération lyonnaise.
Le motif de l’attaque reste inconnu. L’affaire n’est pas instruite par le parquet spécialisé en matière de lutte antiterroriste, mais uniquement par le parquet local de Lyon, qui a ouvert une enquête pour tentative d’assassinat à ce sujet. Le religieux grec orthodoxe Nikolaos Kakavelakis, blessé, est hospitalisé et son état est toujours critique. Selon le communiqué du diocèse, le prêtre devait retourner dans sa Grèce natale peu après l’office à Lyon. L’Église grecque orthodoxe de Lyon a immédiatement demandé protection à la police après l’attaque. Elle a toutefois souligné qu’elle n’avait été la cible d’aucune menace récemment.
La France est actuellement en état d’alerte maximale suite à l’attaque du 29 octobre, lorsqu’un Tunisien de 21 ans a tué trois personnes avec un couteau, dont une décapitée, dans la basilique Notre-Dame de Nice, dans le sud de la France. La police a tiré sur l’agresseur à plusieurs reprises après l’attaque et l’a arrêté. Il est dans un état grave à l’hôpital. Le gouvernement a ensuite promis de renforcer la protection des édifices religieux du pays. Plus tôt le 16 octobre, un musulman tchétchène a assassiné Samuel Paty, professeur d’histoire au lycée, à Conflans-Sainte-Honorine, près de Paris. Le meurtre s’est produit après que l’historien ait montré des caricatures du prophète Mahomet à des étudiants lors d’une conférence sur la liberté d’expression.
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