KOWEÏT, LAUSANNE. Les athlètes russes et biélorusses pourront participer aux Jeux asiatiques de cette année malgré l’invasion russe de l’Ukraine. C’est ce qu’a annoncé jeudi le Conseil olympique d’Asie (OCA).

« Tous les athlètes, quelle que soit leur nationalité ou le passeport qu’ils détiennent, devraient pouvoir participer à des compétitions sportives », a déclaré l’OCA.

Ces déclarations coïncident avec la dernière position du Comité international olympique (CIO), rappelle l’AFP.

Les Jeux asiatiques se dérouleront du 23 septembre au 8 octobre à Hangzhou, en Chine.

Est-ce qu’ils iront aussi aux Jeux olympiques ?

Le CIO a annoncé mercredi qu’il cherchait un moyen pour que les athlètes russes puissent participer aux Jeux olympiques de 2024.

« La participation des sportifs russes aux compétitions internationales doit être évaluée dans des conditions strictes. Si un sportif soutient activement la guerre en Ukraine, il risque d’être exclu des Jeux olympiques de 2024 à Paris », a déclaré le CIO après la séance exécutive de mercredi.

Lors de l’événement en Chine, il est possible d’obtenir une place olympique dans certains sports, la participation ouvre ainsi la voie aux athlètes aux JO de Paris.

Le Kremlin a lancé sa campagne militaire contre Kiev le 24 février 2022, quelques jours après la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Pékin.

Peu de temps après, le CIO a imposé des sanctions contre la Russie et la Biélorussie voisine, dont le territoire a été utilisé par les troupes russes comme base pour l’attaque.

Ils doivent encore le confirmer

Malgré le fait que les Russes et les Biélorusses aient reçu une invitation du Conseil olympique d’Asie, leur départ n’a pas encore été confirmé.

Le Conseil a ajouté que l’offre susmentionnée doit encore être approuvée par le CIO et les fédérations faîtières des sports individuels.

« L’OCA croit au pouvoir unificateur du sport », a déclaré l’OCA dans un communiqué publié jeudi.

Depuis le début du conflit, aucun événement sportif international n’a eu lieu en Russie ou en Biélorussie, et les symboles nationaux de ces pays ont été retirés des grandes compétitions.