La France n’extradera pas les hommes condamnés pour des crimes terroristes vers l’Italie. Il s’agit de dix anciens militants, dont certains anciens membres des Brigades rouges, condamnés dans les années 1970 et 1980.
Les Italiens, dont certains ont déjà atteint l’âge de la retraite avancée, ont été condamnés dans leur pays à 14 ans de prison à perpétuité pour terrorisme, meurtre ou tentative d’enlèvement. Tous avaient des mandats d’arrêt délivrés en Italie et cherchaient donc refuge à l’étranger avant de pouvoir être emprisonnés.
Le groupe terroriste communiste Brigade rouge a commis des meurtres et des enlèvements, mais est ensuite tombé dans l’inactivité. Par exemple, il est coupable du meurtre d’un général paramilitaire italien ou de l’enlèvement d’un juge.
Parmi les personnes susceptibles d’être extradées vers l’Italie figurait Giorgio Pietrostefani, 78 ans, qui a été condamné à 22 ans de prison en 1972 pour le meurtre du chef de la police milanaise Luigi Calabresi.
En 1985, la France a introduit une politique connue sous le nom de Doctrine Mitterrand, du nom du président socialiste François Mitterrand.
Il a déclaré que les militants d’extrême gauche italiens qui avaient fui vers la France ne seraient pas extradés vers l’Italie à moins qu’il y ait des preuves qu’ils avaient commis des « crimes de sang ».
Pendant des décennies, la politique a vexé les politiciens de droite en Italie qui ont demandé justice pour les criminels fugitifs. (tamis)
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