Ni l’Allemagne ni la France n’ont exprimé de « volonté » de participer à des négociations de médiation concernant le conflit ukrainien, a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Dans le même temps, il a souligné l’offre du président turc Recep Tayyip Erdogan d’organiser de telles négociations.
« Ankara a adopté une position différente de celle de Paris et de Berlin (…) et s’est déclarée prête à participer à la médiation », a déclaré Peskov. pour les journalistes.
« (Le président français) Macron et (le chancelier allemand) Scholz n’ont montré aucun désir d’entendre la position de la partie russe ou de proposer une médiation », a ajouté le porte-parole du Kremlin.
Au cours du week-end, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou s’est entretenu au téléphone avec ses homologues des États-Unis, de France, de Turquie et de Grande-Bretagne. Au cours des appels téléphoniques, Choïgou s’est dit préoccupé par de nouvelles provocations de l’Ukraine, qui pourraient être liées à l’utilisation de la soi-disant bombe sale. Bref sur ça Washington, Londres et Paris ont rejeté les « fausses accusations de la partie russe » dirigées contre l’Ukraine.
Le président turc, quant à lui, tente de maintenir un dialogue ouvert entre la Russie et l’Occident et est devenu l’un des médiateurs importants dans le conflit ukrainien. La Turquie a joué un rôle clé dans la négociation de deux accords conclus depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Ankara a aidé à négocier l’accord sur l’exportation de céréales d’Ukraine conclu en juillet et l’un des plus importants échanges de prisonniers de guerre entre la Russie et l’Ukraine à partir de septembre de cette année.
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