L’interdiction s’applique uniquement aux scooters partagés.
Selon un arrêté de la ville, les trottinettes électriques partagées doivent disparaître des rues de la capitale française d’ici fin août. Leurs propriétaires ont ainsi commencé à déplacer 15 000 scooters vers d’autres villes, où ils continuent d’exploiter le service. Les scooters parisiens seront désormais utilisés dans d’autres villes françaises ou, par exemple, à Copenhague, Londres ou Tel Aviv. C’est ce qu’a rapporté Le Figaro.
Trois sociétés proposent ce service à Paris : Dott, Lime et Tier Mobility. Lime a indiqué qu’elle récupérerait les scooters à sa station de transfert située en périphérie de Paris avant de les envoyer à Lille, dans le nord de la France, à Copenhague, à Londres ou en Allemagne. A Paris, Lime prévoit de continuer à proposer des « transports gratuits » et va mettre en place une flotte de 10 000 vélos partagés dans la capitale. C’est ce qu’a déclaré Hadi Karam, directeur de Lime en France.
La société rivale Dott a commencé à retirer ses 5 000 scooters des rues à raison de 500 par semaine en juillet. Il les nettoie progressivement, les répare si nécessaire et les expédie à Bordeaux, Tel-Aviv, Israël ou la Belgique.
Un troisième opérateur, Tier, utilisera un tiers des scooters parisiens dans les communes autour de Paris et en enverra deux tiers à Berlin et Varsovie.
Les habitants de la ville ont décidé par référendum
Les trottinettes électriques sont présentes à Paris depuis 2018. Les habitants de la ville ont décidé de mettre fin à ce service lors d’un référendum en avril de cette année. Quatre-vingt-dix pour cent des électeurs étaient contre, mais seulement huit pour cent des électeurs éligibles se sont rendus aux urnes. Dès septembre, Paris sera la première capitale européenne à interdire totalement les trottinettes électriques partagées sur son territoire, ajoute Le Figaro.
Il y a eu une vague de critiques contre les scooters partagés à Paris, principalement en raison du nombre croissant d’accidents, dont certains sont mortels. Les Parisiens pourront utiliser des scooters électriques privés même après le 1er septembre.
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