Le Tribunal français d’enquête sur les activités criminelles graves (PNF) a engagé des poursuites contre l’ancien Premier ministre tchèque Andrej Babiš, soupçonné de blanchiment d’argent.
La fraude fiscale serait liée à l’acquisition de villas sur la Côte d’Azur. Le journaliste de TASR à Prague en fait état sur la base d’informations du Monde et des médias tchèques. Les autorités françaises ont ouvert une enquête en février 2022. Elle porte sur la manière dont Babiš a acquis un bien immobilier dans la commune de Mougins dans le sud-est de la France, dans le département des Alpes-Maritimes.
En 2009, l’ancien premier ministre était censé financer des villas sur la Côte d’Azur d’une valeur d’environ 350 millions de couronnes tchèques (plus de 14 millions d’euros) grâce à des transactions d’entreprises dans des paradis fiscaux. Selon le quotidien français, des documents des Pandora Papers montrent que Babiš a acheté les propriétés par l’intermédiaire d’une société basée à Monaco qui appartient à une société offshore aux États-Unis.
Cette société a contracté un emprunt de 15 millions d’euros auprès d’une autre société offshore enregistrée aux îles Vierges britanniques pour acheter des maisons à Mougins. Cependant, le prêt n’est pas mentionné dans les documents officiels français. Selon Le Monde, la somme devait être versée en liquide. Ils se réfèrent à l’acte d’achat dont ils disposaient.
PHOTO sur le sujet dans la GALERIE.
L’année dernière, après le déclenchement de l’affaire d’achat compliqué de biens immobiliers, Andrej Babiš a déclaré qu’il ne s’agissait pas de blanchiment d’argent. Les circonstances de la transaction ont également été vérifiées par le Bureau d’analyse financière tchèque (FAÚ), selon lequel l’argent sale n’a pas été utilisé pour l’achat. Ensuite, le Centre national contre le crime organisé (NCOZ) a commencé à traiter l’affaire.
« Lecteur. Voyageur évangéliste. Internetaholic indépendant. Fier spécialiste du Web. Passionné de Twitter. »