Plusieurs jours se sont écoulés depuis l’incendie dévastateur de Banská Štiavnica. Son enquête est toujours en cours. Pouvons-nous évaluer à ce moment où l’erreur principale s’est produite ? Quelque chose a-t-il été négligé lors du départ de l’incendie ou lors de la protection des monuments ?
Ce n’est probablement pas tout à fait la bonne question pour moi, car c’est plutôt le rôle des pompiers et de la police de déterminer les causes et de rechercher le coupable, comme il est d’usage dans de telles situations. Nous n’avons toujours pas d’informations tout à fait précises sur ce qui aurait pu être négligé en termes de mesures préventives. Dès les premières inspections, nous ne savons que l’état actuel ou à quoi ressemblait le processus de propagation du feu.
Alors que pouvons-nous conclure en ce moment ?
Sur les lieux de l’incendie, nous avons vu différents types de toits, alors qu’un seul des sept bâtiments touchés par les flammes était un toit en bardeaux. Bien qu’il ait brûlé très rapidement, en revanche, les espaces sous ce toit ont été les moins endommagés, car le feu s’y est terminé le plus rapidement. D’autres bâtiments avaient pour la plupart des toits en tôle, où il était très difficile d’éteindre les flammes ou même de pénétrer dans les zones touchées. Le feu se propageait souvent de manière incontrôlable sous cette tôle. Un facteur très important dans l’extinction de l’incendie était la quantité d’eau suffisante pour l’extinction et l’accessibilité des camions de pompiers.
Comment évaluez-vous ce facteur ?
Lors de l’intervention, j’ai été assez satisfait de l’organisation du travail qui s’y déroulait, ainsi que de la coordination des différentes composantes. Quant à, disons, l’accès à la zone, il était autorisé aux volontaires qui arrivaient pour le travail de sauvetage. Les voitures y ont été amenées presque immédiatement, ainsi que le matériel d’incendie. Les sauveteurs ont trouvé des moyens d’amener progressivement un si grand nombre de véhicules sur la place.
Les dégâts causés par cet incendie peuvent-ils être quantifiés ?
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