Paris et quatre autres grandes villes de France ont interdit jeudi l’utilisation de pesticides sur leur territoire. Cela survient à un moment où le mouvement anti-chimique dans le pays prend de l’ampleur et où il existe un différend sur le libellé de la loi concernant les distances minimales entre les habitations et les zones de pulvérisation, a rapporté l’AFP.
Outre Paris, l’interdiction de l’utilisation de pesticides s’applique également dans la ville de Lille au nord de la France, ainsi que dans les villes de Nantes à l’ouest, Grenoble au sud-est du pays et Clermont-Ferrand au centre du pays. France. Toutes ces villes ont justifié l’introduction de l’interdiction des pesticides, entre autres, par la nécessité de protéger la biodiversité et la santé des citoyens.
Dans leur déclaration commune, ces villes expriment simultanément leur soutien aux maires et maires des communes qui ont interdit l’usage des pesticides au niveau local, mais cela s’est heurté à la résistance des préfectures. Ils ont fait appel de la décision des élus municipaux.
A propos de l’initiative des cinq villes, les médias français affirment qu’il s’agit plutôt d’une action symbolique. La loi en vigueur depuis 2017 interdit l’utilisation de produits chimiques dans l’entretien des espaces verts urbains et des voiries. Depuis janvier de cette année, une réglementation est en vigueur selon laquelle les particuliers et les jardiniers ne peuvent utiliser que des produits d’origine naturelle pour protéger les plantes.
Selon Le Monde, l’interdiction concernera principalement les espaces verts restants – par exemple sur le territoire des copropriétés et des entreprises, y compris la compagnie ferroviaire SNCF, connue pour utiliser du glyphosate en grande quantité pour éliminer les mauvaises herbes le long et autour des voies.
Stéphane Baly, chef du groupe des députés du parti écologiste Europe Ecologie – Verts (EELV) dans la ville de Lille, selon Le Monde, a précisé que l’action commune des maires des grandes villes vise également à faire pression sur le gouvernement. , qui veut proposer de fixer une distance minimale entre les maisons et les zones où des pesticides sont appliqués entre 5 et 10 mètres en fonction de la culture. Les environnementalistes et les groupes de santé publique l’ont jugé inadéquat. Le projet de loi pertinent est ouvert aux commentaires du public de jeudi jusqu’au 1er octobre, ajoute Le Monde.
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