Les opposants au projet de réforme des retraites en France ont également protesté samedi. Les manifestations en France étaient déjà la deuxième série de manifestations en quatre jours et la septième depuis janvier.
Affrontements entre la population et la police
Plus d’un million de personnes se sont rassemblées mardi dans des manifestations à travers le pays, mais les événements de samedi dans plusieurs villes, dont Nice et Paris, ont connu une participation plus faible. La police a déclaré qu’il y avait 48 000 manifestants à Paris et le ministère de l’Intérieur a déclaré que 368 000 personnes avaient manifesté dans toute la France.
Des affrontements avec la police ont également éclaté à Paris moins de deux heures après le début de la marche, lorsque des agents ont tenté de séparer les participants troublés du reste de la foule. Les émeutiers en noir participent régulièrement aux manifestations et détruisent généralement les vitrines des magasins, par exemple. La police a arrêté 30 personnes.
Le Sénat débat de la proposition
Les dirigeants syndicaux ont invité le président Emmanuel Macron à une réunion, mais il a refusé. Selon Philippe Martinez du syndicat de gauche CGT, cela n’a fait que renforcer la décision des manifestants, car cela les a rendus plus en colère et insultés.
Macron a plutôt écrit une lettre aux syndicats. Il y déclare qu’il a pris sa décision « faire travailler les français un peu plus longtemps »parce que d’autres options incluraient « réduire les pensions, augmenter les impôts ou laisser nos enfants et petits-enfants supporter le fardeau financier ».
Le projet de loi, actuellement débattu au Sénat, prévoit une augmentation progressive de l’âge minimum de la retraite de 62 à 64 ans et accélère une mesure prévue qui exigerait que les personnes aient travaillé au moins 43 ans pour bénéficier d’une pension à taux plein. Selon les sondages d’opinion, la majorité des gens sont contre la réforme.
Le gouvernement soutient que les changements sont conçus pour maintenir le système de retraite financièrement à flot. Les syndicats y voient une menace plus large pour le modèle social français.
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