Le comité a publié mardi un rapport de 2 500 pages sur son enquête de deux ans et demi, basé sur des archives judiciaires, policières et paroissiales et des entretiens avec des victimes et des témoins. Selon elle, la « grande majorité » des victimes étaient des garçons préadolescents issus d’un large éventail de milieux sociaux. « Après le cercle de la famille et des amis, l’Église catholique est le milieu dans lequel il y a la plus forte représentation des violences sexuelles », indique le document.
Le comité a trouvé des preuves d’abus au cours des 70 dernières années par entre 2 900 et 3 200 personnes
Ce nombre est basé sur le nombre total de 115 000 prêtres et autres membres du clergé. Cependant, selon le comité, la plupart des affaires sont trop anciennes pour être poursuivies.
Le président du comité, Jean-Marc Sauvé, a dit qu’au début de ce millénaire, l’Église catholique « fait preuve d’une profonde et même cruelle indifférence envers les victimes ».
Selon l’une des victimes, le reportage est un tournant dans l’histoire de France
Le scandale en France est le dernier à frapper l’Église catholique romaine, qui a été touchée par de nombreux scandales sexuels à travers le monde, impliquant souvent des enfants. L’enquête indépendante susmentionnée a été ordonnée par l’Église catholique française en 2018 juste après de nombreux scandales à l’étranger.
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