Le gouvernement français a ouvert jeudi une enquête sur l’agression violente d’une adolescente de 13 ans, impliquant trois adolescents, survenue mardi 2 avril près d’une école de la banlieue de Montpellier.

Comme l’a rapporté l’AFP, la jeune fille, grièvement blessée, a été plongée dans un sommeil artificiel pendant un certain temps.

Trois personnes âgées de 14 à 15 ans ont été arrêtées, soupçonnées d’avoir commis une agression. Parmi elles se trouve une jeune fille qui fréquentait la même école que la victime. Les détenus sont soupçonnés de tentative de meurtre sur mineur.

L’incident de Montpellier s’est produit dans un contexte de tensions accrues après que des dizaines de messages menaçant d’attentats ont été envoyés à plusieurs écoles françaises via un système de messagerie interne.

La ministre de l’Education, Nicole Belloubet, a ordonné à l’inspection d’enquêter sur les circonstances de l’agression. La mère de la victime a déclaré dans des interviews aux médias que sa fille Samara avait été harcelée par un camarade de classe pendant deux ans et demi. Il s’agirait de son comportement, de sa tenue vestimentaire, de son maquillage et de sa coiffure, considérés comme non islamiques.

Elle a également accusé la camarade de classe de sa fille, qui avait été arrêtée, d’être à l’origine de l’agression. Elle a ajouté que l’élève, qui se promène « voilée », a été expulsée de l’école pendant deux jours en juin 2023 – après avoir publié sur les réseaux sociaux une photo de Samara appelant à son viol.

Le président français Emmanuel Macron a exprimé son soutien à Samara, tout en appelant à la prudence dans les conclusions à tirer sur les circonstances de l’attaque.