Des données sans pathos : Panorama des énergies au 26 septembre | | .une semaine

CHANGE EUR/USD : Nous avons étoffé le tableau et dans la dernière ligne vous trouverez l’évolution du taux de change EUR/USD. Toutes les matières premières énergétiques sont cotées en USD et, par conséquent, une baisse du taux de change de 20 % d’une année sur l’autre est en soi une très mauvaise nouvelle et la tendance est toujours défavorable à l’UE.

STOCKS DE GAZ : Nous avons également ajouté le statut des stockages de gaz dans l’UE. La nouvelle absolument fantastique est un taux d’occupation de 87,4 % hier et une augmentation de 9 % par rapport au mois dernier et de 2 % pour la semaine dernière.

évolutions de la semaine dernière :

Le prix du pétrole, tant du BRENT que de l’URAL, a chuté de manière significative. L’Oural est plus bas aujourd’hui qu’il y a un an.

Enfin, suite à l’augmentation des capacités de production (MOL démarré) dans les raffineries, le prix du gazole est passé sous 1,80. L’essence est stable, mais les deux types de carburants vont certainement encore baisser dans les prochains jours. La production chez OMV doit démarrer début octobre.

Les réserves de gaz ont augmenté de 2 milliards de m3, la France est à 96%, l’Allemagne à 91%, l’Italie et les Pays-Bas à 89%, la Slovaquie a atteint 87%. Les stocks n’étaient en aucun cas aussi élevés l’année dernière, et l’UE visait des valeurs aussi élevées d’ici la fin octobre. Le développement est très bon et bientôt les piles seront pleines.

Le prix du gaz est tombé à moins de la moitié des valeurs maximales il y a un mois. Cela s’est produit malgré le fait qu’il y a à peine un mois, le flux passant par Nordstream I a été arrêté et qu’il aurait dû y avoir moins de gaz. Ce n’est pas comme ça. La Russie fournit quotidiennement environ 8 % des importations de l’UE et 1/5 des approvisionnements des années précédentes.

Le prix de l’électricité « de base » est également tombé à moins de la moitié des valeurs maximales il y a un mois.

Dans l’UE, les réacteurs nucléaires français ont démarré après réparation (+8 GW), le vent commence à souffler en Europe de l’Ouest et du Nord (+25 GW à court terme) et la production des centrales hydroélectriques a augmenté du fait de l’augmentation dans les précipitations. Des centrales au charbon (+8 GW) ont également démarré après la montée du niveau du Rhin et après la reprise des approvisionnements en charbon en Allemagne.

Nous mettons un cœur ici, car la plupart des facteurs fondamentaux évoluent BIEN et les prix baissent. Cela est dû à l’augmentation de l’offre et parfois en combinaison avec une diminution de la demande. Cela s’applique au pétrole, au carburant, au gaz et à l’électricité. L’exception est le taux de change EUR/USD, qui reste pénible.

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Gaspard Pettigrew

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