Hier, après cinq ans, les Français ont élu leur nouveau chef, les experts internationaux ont qualifié ces élections d’élections européennes les plus importantes de cette année. Les derniers bureaux de vote en France ont fermé à huit heures du soir. Immédiatement après eux, ils ont publié les premiers résultats préliminaires, qui ont montré que le chef de l’Etat sortant, Emmanuel Macron (44 ans), a défendu sa position avec 58,2 % des suffrages, battant sa challenger Marine Le Pen (53 ans).
Le système en France suggère que les résultats préliminaires sont presque certainement aussi les résultats finaux, mais leur annonce officielle a eu lieu après notre date limite. Les deux candidats du second tour ont présenté au public des plans radicalement différents quant à la direction que la France devrait prendre dans les années à venir. Les plus gros désaccords entre les deux candidats portaient sur les solutions proposées à la baisse du pouvoir d’achat des Français, concernant l’âge de la retraite ou les aspects migratoires.
Concernant les sujets étrangers, ils diffèrent dans leur attitude vis-à-vis de l’Union européenne, de l’euro ou de l’OTAN. Macron a prôné l’ouverture, le travail jusqu’à 65 ans et une forte orientation pro-européenne. Le Pen a ciblé les classes populaires, promettant une augmentation des retraites, des référendums sur des questions fondamentales, la suprématie du droit français sur le droit européen ou le retrait des structures de commandement de l’OTAN.
Le public a pu juger du charisme et des opinions des deux candidats lors du débat télévisé, qui était leur dernière et unique rencontre directe. Macron est entré en campagne relativement tard, car il était engagé dans une solution diplomatique à l’invasion des troupes russes en Ukraine. Au contraire, Le Pen a passé beaucoup de temps à sillonner la France et à gagner les électeurs indécis.
Beaucoup de Français n’ont pas voté pour l’un des candidats cette année, mais contre celui qu’ils jugent inacceptable. Beaucoup ne sont pas allés aux urnes du tout à cause de leur aversion pour les deux candidats. Macron a déclaré que les Français étaient confrontés à un choix similaire à celui que les Américains avaient avant l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche.
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