En Macédoine du Nord, ils ont approuvé la proposition de compromis française et rapproché le pays de l’UE

Les législateurs nord-macédoniens ont approuvé une proposition française de compromis qui contribuera à lever les objections de la Bulgarie voisine à l’adhésion de la Macédoine du Nord à l’Union européenne.

Dans le cadre d’une proposition présentée le mois dernier par le président français Emmanuel Macron, la Macédoine du Nord s’engagerait à modifier sa constitution pour reconnaître la minorité bulgare, protéger les droits des minorités et interdire les discours de haine, comme l’exige la Bulgarie, membre de l’UE depuis 2007. L’accord débloquerait également le début des négociations avec l’Albanie voisine.

Macron a souligné que la proposition ne remettait pas en cause l’existence officielle de la langue macédonienne, mais a noté que comme tous les accords « il repose sur des compromis et des équilibres« . Cependant, la révision de la constitution peut s’avérer trop difficile car elle nécessite une majorité des deux tiers, soit 80 voix.

La coalition au pouvoir en Macédoine du Nord a soutenu la proposition comme un compromis raisonnable qui ne menace pas les intérêts ou l’identité nationale, tandis que l’opposition l’a condamnée comme une trahison nationale, affirmant que la Bulgarie remet en question l’histoire, la langue, l’identité, la culture et le patrimoine de la Macédoine du Nord.

La Macédoine du Nord est candidate à l’adhésion à l’UE depuis 17 ans et a reçu l’autorisation d’entamer les négociations d’adhésion en 2020, mais aucune date officielle n’a encore été fixée pour le début des négociations.

Gaspard Pettigrew

"Lecteur. Fanatique de la cuisine professionnelle. Écrivain. Gourou d'Internet. Amateur de bière d'une humilité exaspérante. Fan de café sans vergogne."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *