Vingt-10e film de l’univers cinématographique Marvel et 6e épisode de la phase IV dudit MCU, « Thor : Love and Thunder » est la quatrième expérience de performance du dieu du tonnerre, et la seconde coordonnée par Taika Waititi. Le surveillant de « Ragnarok » étire cette fois chacun des curseurs comiques au bord du pari de faire sombrer le film dans une parodie immatérielle, mais il y parvient sans équivoque en coordonnant la véritable parodie de cette séduction, extrêmement durable chez Marvel, de besoin de se sentir supérieur.
Thor est totalement débile. Ce que ses apparitions passées au cinéma laissaient auparavant soupçonner (en particulier Ragnarok, l’épisode kitsch et intéressant de l’opéra spatial précédemment coordonné par Taika Waititi), n’est désormais plus l’ombre d’une incertitude. Acteur, prétentieux, embêtant, fantasque, disgracieux, l’enfant d’Odin (Chris Hemsworth, qui s’amuse plus que jamais) est un imbécile. Pas majeur, hein ! Pas un réprouvé, pense, c’est un surhomme ! En tout cas, un crétin pas différent de toute façon. De plus, c’est son compagnon de pierre, Korg (Taika Waititi, malin), qui nous informe de ses nouvelles entreprises !
Ainsi, découragé depuis les reprises d’Avengers – Endgame (Thanos, Asgard, Tony Stark, tout ça…), le dieu viking à la crinière blonde et aux biscottos éclairs cherche à donner un sens à sa vie… Passé de la bataille ? Difficile… Bon sang, selon les segments circulaires marqués Jason Aaron, parmi les plus populaires des comics, on lui propose ici deux motivations pour bouger sa cape, et au cas où, également un couple de boucs monstres qui crient !
D’un côté, il devrait gérer l’arrivée de Jane Foster (Nathalie Portman, malheureusement sous-employée) : tourmentée par une croissance maligne sans espoir, son ancien chéri est allé chercher un remède sur New Asgard, le territoire terrestre du monde. local de Thor, et revenant, à travers un cercle grand comme un abattoir au rendez-vous, restauré et stéroïdisé dans la peau de Mighty Thor, super-héroïne détentrice du traîneau Mjöllnir ! Simultanément, émerge Gorr (Christian Bale, occupé comme d’habitude), un étranger humanoïde qui a choisi de tuer chacune des créatures célestes du monde après que son dieu se soit montré insouciant de la détresse de ses proches et de sa fille. Pratiquement choquant et, étonnamment, douloureux, ce récit de déicide est, de loin, le meilleur de Thor : Amour et tonnerre. Puisqu’il donne la pression sensationnelle fondamentale à un film qui se délecte en tout cas du réconfort de la blague (tubes complets de Guns N’ Roses… pourtant, pourquoi ? encore un des problèmes inexplicables de l’univers), et examine des gags et successions comiques, souvent habiles, souvent immatérielles, au pari du hara-kiri parodique. Aussi ses scènes d’activité libérales, quand elles ne sont pas salissantes avec des améliorations et des modifications sévères.
Depuis considérant la conduite négligeable et décontractée des divinités (Russel Crowe, dans le métier d’un Zeus sensuel et bedonnant, faisant tournoyer le bâton avec son éclair… nous, honnêtement, n’étions pas préparés !), à la fin de la journée étant donné le reste de l’enregistrement, vous ne pouvez pas reprocher complètement à Gorr d’avoir dû gâcher toute l’épave. Puisque ce virage de l’histoire transmet ainsi à l’intérieur une analyse sarcastique sauvage de l’idée réelle d’un film surhumain avec son Übermensch à la science du cerveau des jeunes au milieu du chaos hormonal qui se disputent pour des raisons profondes en provoquant une gigantesque oblitération. Mmh, pas si bête, enfin, ce Thor…
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