Des policiers français, espagnols, portugais et brésiliens, avec le soutien d’Europol et d’Eurojust, ont démantelé un réseau criminel impliqué dans la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle.
Comme l’informe le site officiel d’Europol, l’enquête a finalement abouti à l’arrestation de 10 personnes, dont neuf ressortissants brésiliens et un espagnol.
Surtout des Brésiliens
Ils ont également confisqué plusieurs véhicules, des appareils électroniques, des disques durs, plus de 40 téléphones portables, des cartes SIM, des documents, des cartes de paiement et environ 20 000 euros en espèces.
La police française a ouvert l’enquête en mars de l’année dernière. Cependant, les enquêteurs soupçonnaient que le réseau criminel était actif depuis un certain temps auparavant.
Les membres du réseau criminel, majoritairement de nationalité brésilienne, exploitaient principalement des ressortissants brésiliens résidant illégalement en France, en Espagne et au Portugal.
Plus d’une centaine de victimes
Le réseau criminel est soupçonné d’exploiter plus de 100 victimes, d’en faire la publicité sur des sites spécialisés et de gérer leurs comptes en ligne. Les enquêteurs ont identifié 13 suspects principaux au Brésil, au Portugal et en Espagne.
Deux suspects basés en France ont créé une succursale utilisant les mêmes victimes contrôlées par le principal groupe criminel. Ils louaient des appartements et des chambres d’hôtel à la semaine, qui étaient utilisés à des fins d’exploitation sexuelle.
Les enquêteurs ont recensé près de 60 sites de ce type en France. On estime que le réseau criminel gagnait environ 120 000 euros par mois. Les suspects ont détourné des profits illégaux de France via des banques belges, espagnoles et portugaises vers le Brésil, où l’argent provenant d’activités criminelles pourrait être blanchi plus facilement.
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