Héroïne nationale, sainte et commandant de l’armée. Cependant, Jeanne d’Arc n’a jamais combattu et a souffert de troubles mentaux

Jeanne d’Arc n’était pas du tout d’Ark

Jana n’est venue d’aucun endroit appelé Ark, comme pourrait le suggérer le nom de famille anglicisé de son père. Au lieu de cela, Joan a grandi dans le village de Domrémy dans le nord-est de la France, la fille du fermier Jacques d’Arc et de sa femme dévotement catholique Isabelle Romée.

Cependant, Johanka elle-même n’a jamais utilisé le nom de famille d’Arc de son père, qui était parfois même traduit par Darc ou Tarc. Bien plus souvent, elle utilisait le nom de Jehanne la Pucelle, c’est-à-dire Johanna la Pucelle, rapporte History.com. En conséquence, elle reçut le surnom de « femme de chambre d’Orléans ». La première trace écrite portant le nom de Jeanne d’Arc ne date que de 1455, 24 ans après sa mort.

De l’épilepsie à la schizophrénie

Vers l’âge de 12 ou 13 ans, Jeanne d’Arc a apparemment commencé à entendre des voix et à avoir des hallucinations, qu’elle a interprétées comme des signes de Dieu. Au cours de son procès, elle a témoigné que les anges et les saints lui avaient d’abord dit d’aller à l’église et de mener une vie pieuse. Plus tard, ils ont commencé à lui demander de libérer la France des envahisseurs anglais et d’installer Charles VII. pour le roi légitime du pays.


La jeune héroïne a affirmé que les visions étaient souvent accompagnées d’une lumière vive et qu’elle entendait plus clairement les voix en sonnant la cloche. Sur la base de ces détails, certains experts ont émis l’hypothèse que Johanka pourrait avoir souffert de l’une des nombreuses affections neurologiques et psychiatriques qui déclenchent des hallucinations ou des délires, telles que des migraines, des troubles bipolaires et des lésions cérébrales.

Elle n’a jamais vraiment combattu

Bien que beaucoup imaginent Jeanne d’Arc comme une guerrière intrépide et la considèrent comme l’héroïne de la guerre de Cent Ans entre la France et l’Angleterre, elle n’a jamais réellement combattu dans une bataille et tué qui que ce soit. Au lieu de cela, elle accompagnait ses hommes comme une sorte de mascotte inspirante, agitant son drapeau au lieu d’une arme à feu.

Elle était également chargée de définir des stratégies militaires, de commander des troupes et de proposer des solutions diplomatiques, malgré son analphabétisme.

Bien que Johanka ait évité le combat direct, elle a été blessée au moins deux fois. Lors de la célèbre bataille d’Orléans, elle est touchée d’une flèche à l’épaule puis à la cuisse lors de la tentative infructueuse de libération de Paris.

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Elle a été la première femme à créer la soi-disant coiffure bob

Les mêmes voix qui ont dit à Johanna de mettre des vêtements d’homme et d’aller au combat lui ont également dit de se couper les cheveux. C’est pourquoi elle a accidentellement eu une coupe de cheveux connue aujourd’hui sous le nom de bob. Il est resté avec elle jusqu’à ce que ses ravisseurs lui rasent la tête peu de temps avant l’exécution.

Il faudra attendre 1909 pour que le coiffeur parisien le plus recherché, Monsieur Antoine, apprécie cette coiffure historique. Il s’est inspiré de Jeanne d’Arc pour commencer à couper les cheveux des femmes dans un style bob. Cette dernière est régulièrement associée à l’image classique de la femme parisienne, généralement associée à un béret.

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Le plus grand péché était de porter des vêtements d’homme

Tombée aux mains de l’ennemi en 1430, Jeanne d’Arc est jugée dans la forteresse anglaise de Rouen par un tribunal ecclésiastique. Sur les 70 accusations initiales, de la sorcellerie au vol de chevaux, il ne restait que douze en mai 1431. La plupart d’entre elles concernaient le fait qu’elle portait des vêtements pour hommes et ses affirmations d’avoir été contactée par Dieu. Ils lui ont offert la prison à vie en échange de plaider coupable et de promettre d’arrêter de s’habiller comme un homme.

Johanka a d’abord accepté cela et a en fait changé sa garde-robe et ses manières pendant quelques jours. Malheureusement, les archanges ne l’ont pas aimé, qui ont de nouveau parlé à son âme et l’ont forcée à retourner à ses anciennes habitudes. Puis ses ravisseurs s’impatientent et le 30 mai 1431, elle est brûlée sur le bûcher à Rouen, en Normandie.

Frères sans la moindre honneur

Claude des Armoises et deux des frères de Jeanne, Jean et Pierre, ont créé un plan dans lequel Claude se présentait aux Orléanais sous le nom de Jeanne d’Arc. Elle faisait semblant de s’être évadée de prison et se faisait passer pour un chevalier. Le trio reçut de somptueux cadeaux et voyagea d’une réception de gala à l’autre, jusqu’à ce que Claude finisse par avouer ses machinations trompeuses à Charles VII lui-même. Claude des Armoises n’était qu’une des nombreuses femmes qui se sont fait passer pour le célèbre hérétique dans les années qui ont suivi la mort de Jeanne.

Irène Belrose

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