Des représentants du KDH critiquent la décision du Parlement français qui a approuvé lundi un projet de loi inscrivant dans la Constitution le droit des femmes à l’avortement.
« En décidant aujourd’hui d’inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution, la France a fondamentalement affaibli la dignité humaine et sapé le pilier fondamental de la civilisation libre », affirme le chef du mouvement Milan Majerský.
Selon lui, le droit humain fondamental universellement protégé est le droit à la vie, et non le soi-disant « droit à l’avortement ». « Je trouve absurde qu’à une époque où la pauvreté augmente dans l’UE et où nous sommes confrontés à de graves défis géopolitiques, y compris la guerre, les progressistes en France aient utilisé la question de la dignité humaine pour dissimuler leurs échecs. »
Lundi 4 mars, après un an et demi de processus compliqué, la France est devenue le premier pays démocratique au monde à inscrire dans la Constitution la « liberté garantie » de l’avortement.
L’eurodéputée Miriam Lexmann rappelle que le KDH a toujours rejeté et continuera de rejeter toute tentative des institutions européennes d’interférer avec les pouvoirs exclusifs des États membres. L’inclusion du soi-disant effet, Macron a proposé le « droit à l’avortement » à la Charte des droits fondamentaux de l’UE dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’UE l’année dernière.
« Les progressistes et les sociaux-démocrates au Parlement européen défendent ce programme depuis plusieurs années, comme nous l’avons vu par exemple dans le rapport Matić. Nous regrettons la décision de la France, mais nous sommes catégoriquement opposés à son application au niveau européen. »
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