La maire de Paris, Anne Hidalgo, a tenu sa promesse de janvier et s’est baignée dans la Seine neuf jours avant le début des Jeux olympiques de Paris. Mercredi, Hidalgo s’est baignée dans une section de la rivière près de l’hôtel de ville et de la célèbre cathédrale Notre-Dame pour proclamer publiquement l’amélioration de la propreté de la rivière avant le début des XXXIIIes Jeux olympiques.

La maire de Paris Anne Hidalgo.

Le maire a suivi les traces de la ministre française des Sports Amélie Oudéa-Castéry, qui a nagé dans la Seine samedi en combinaison intégrale.

Elle était accompagnée du président du comité d’organisation des JO 2024, Tony Estanguet, et de Marc Guillaume, préfet de la région Île-de-France.

Les Jeux Olympiques s’ouvriront le 26 juillet prochain avec une cérémonie spectaculaire en plein air, avec notamment un défilé pompeux d’athlètes sur des bateaux sur la Seine. Lors des JO de 2024, le plus célèbre fleuve français sera le théâtre de compétitions de natation longue distance et également de la partie natation des compétitions de triathlon.

Depuis 2015, les organisateurs ont investi environ 1,5 milliard de dollars dans le nettoyage de la Seine dans le cadre de la préparation des JO de 2024.

Le plan prévoyait la construction d’un immense réservoir d’eau souterrain au centre de Paris, la rénovation des infrastructures d’assainissement et la modernisation des stations d’épuration. Malgré le fait qu’il s’agisse d’une promesse répétée à maintes reprises par les politiques français, la baignade dans la Seine est interdite depuis plus de 100 ans.

Jacques Chirac, l’ancien président français, avait fait une promesse similaire en 1988 alors qu’il était maire de Paris, mais le véritable nettoyage de la rivière sale n’a pas eu lieu avant des années.

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Le bain d’Hidalgo dans la Seine était initialement prévu en juin, mais en raison d’élections législatives anticipées en France, il a été reporté à juillet.

Malgré cet acte de sympathie du maire de Paris de 65 ans, les inquiétudes sur une pollution excessive de la Seine dans certaines parties du cours d’eau persistent.

Cela a nécessité des contrôles quotidiens de la qualité de l’eau par le groupe de surveillance Eau de Paris. Les résultats de début juin ont indiqué des niveaux dangereux de bactéries E.coli, qui ont finalement été suivis par des améliorations récentes des mesures.