En 70 ans, ils ont enregistré environ 216 000 cas d’abus par des représentants de l’Église catholique.
PARIS. Environ 216 000 enfants ont été victimes d’abus sexuels par le clergé de l’Église catholique en France depuis 1950.
Si l’on ajoute les abus commis par des membres non ordonnés de l’Église, tels que les enseignants dans les écoles confessionnelles, ce nombre s’élève à 330 000 enfants victimes. Il résulte de l’enquête du comité, qui a été consacrée aux abus par des membres de l’église, rapporte le portail d’information de la BBC.
La plupart des affaires ne peuvent plus être poursuivies
Le comité a publié mardi un rapport de 2 500 pages sur son enquête de deux ans et demi, basé sur des archives judiciaires, policières et paroissiales et des entretiens avec des victimes et des témoins. Selon elle, la « grande majorité » des victimes étaient des garçons préadolescents issus d’un large éventail de milieux sociaux.
« Après le cercle de la famille et des amis, l’Église catholique est le milieu dans lequel il y a la plus forte représentation de violences sexuelles », indique le document.
«Jusqu’au début de ce millénaire, l’Église catholique a montré une indifférence profonde et même cruelle envers les victimes.
«
Le comité a trouvé des preuves d’abus au cours des 70 dernières années par entre 2 900 et 3 200 personnes. Ce nombre est basé sur le nombre total de 115 000 prêtres et autres membres du clergé.
Cependant, selon le comité, la plupart des affaires sont trop anciennes pour être poursuivies.
Cruelle indifférence aux victimes
Le président du comité, Jean-Marc Sauvé, a déclaré que jusqu’au début de ce millénaire, l’Église catholique « a fait preuve d’une profonde et même cruelle indifférence à l’égard des victimes ».
Selon l’une des victimes, le rapport est un tournant dans l’histoire de France.
Le scandale en France est le dernier à frapper l’Église catholique romaine, qui a été touchée par de nombreux scandales sexuels à travers le monde, impliquant souvent des enfants.
Une enquête indépendante a été ordonnée par l’Église catholique française en 2018 juste après de nombreux scandales à l’étranger.
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