Vendredi, Peter Sagan s’essaiera à une discipline qui n’a plus cours en championnat depuis 2019 aux Championnats du monde de VTT dans la station française des Getssi. Ce sera une nouvelle expérience pour la star slovaque.
Le natif de Žilina a confié aux médias français ses impressions avant le début de la compétition de vélo électrique.
« Si quelqu’un pense que c’est facile et que la moto aide beaucoup, il se trompe. C’est une épreuve où il faut se dépasser beaucoup plus dans les montées et les descentes. C’est dur. Bien plus que ce à quoi je m’attendais », le site velovert .com cite Sagan.
Il a utilisé une analogie intéressante.
« C’est comme comparer la Formule 1 et une voiture de rallye. C’est différent ! (rires) Contrairement à un vélo de route, sur un vélo électrique, vous roulez pendant 50 minutes ou une heure du début à la fin. Vous avez une fréquence cardiaque d’environ 180 battements par minute et il faut passer entre les rochers en descendant, ce qui est compliqué », a-t-il réfléchi.
Spécificités du vélo électrique
Un vélo électrique est un vélo auquel est ajouté un système d’entraînement électrique composé d’une batterie et d’un moteur. Le motard, loisir ou professionnel, essaie de trouver la meilleure façon d’intégrer la puissance du moteur dans la transmission et d’utiliser cette puissance efficacement. Il est plus lourd qu’un vélo classique, même si les entreprises ont fait des progrès significatifs ces dernières années et poussent son poids vers le bas.
« Votre poids est un facteur clé et je suis un coureur légèrement plus lourd. Un athlète qui pèse 55 kilos par rapport à mes 80 volera en descente.
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Il faut manier 25 ou 30 d’une machine électrique, alors qu’un vélo normal n’en pèse que huit. Si vous pensez que le moteur vous aide… il vous rapproche en fait de la limite.
Pire, j’ai atteint mon rythme cardiaque le plus élevé en 10 ans avec le vélo électrique. J’étais à 190 par minute, alors que je ne dépasse pas 180 dans une course sur route », a-t-il admis.
Lorsqu’on lui a demandé s’il avait besoin de s’amuser à nouveau sur le vélo dans une saison difficile, il a répondu :
« Oh, oui, bien sûr. J’avais besoin de voir autre chose. C’est aussi un bon entraînement pour moi pour le reste de la saison en pelotons. Honnêtement, enfin quelque chose d’amusant en 2022. »
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Sagana attend dimanche le Grand Prix de Plouay en Bretagne sur une moto classique.
« Ensuite, je passerai à nouveau du temps dans l’Utah. Je vais progressivement participer aux classiques à Québec et à Montréal. Du Canada, je me rendrai en Australie pour les Championnats du monde », a confirmé le programme.
Interrogé sur ses attentes pour le championnat du monde, il a répondu en riant :
« Sur lequel ? Le vendredi ou sur la route ? »
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Puis, plus sérieusement, il a ajouté qu’il essaierait de faire de son mieux. « Tout est possible… Je n’ai pas encore vu la piste, mais j’ai encore tout le temps de l’analyser quand j’y serai », a-t-il conclu.
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