Les agences s’attendent à une participation plus élevée qu’aux élections européennes.
Selon le président français, la victoire des extrémistes aux élections législatives anticipées conduirait à une guerre civile.
Emmanuel Macron affirme que le programme de l’ultra-droite comme de l’extrême gauche répond à des problèmes réels et à la colère ou à la peur des électeurs, mais ils privilégient les intérêts de certaines communautés sur les intérêts nationaux.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a souligné le risque de troubles civils non seulement avant les élections, mais aussi après celles-ci.
Macron a critiqué l’ultra-droite
Le patron de l’Elysée a critiqué le programme électoral de l’ultra-droite dans le podcast Génération Do it yourself. Il est également en tête de l’extrême gauche dans les sondages avec environ 36 pour cent.
Selon les analystes, il souhaite renforcer la position des centres, que les électeurs placent en troisième position dans les sondages avec moins de 20 pour cent.
Si nous répondons aux problèmes en stigmatisant et en divisant les gens selon leur religion ou leur origine, nous sommes en difficulté, a déclaré Emmanuel Macron.
Il affirme que l’Association nationale d’extrême droite de Marine Lepen et le parti de gauche La France inflexible répondent aux problèmes et aux craintes réels des citoyens, mais de la mauvaise manière. Ils étiquettent des millions de Français de confession musulmane.
Dans le même temps, le président Macron a admis que la question de la sécurité devait être abordée. Il voit la voie à suivre dans la réforme de l’éducation, le soutien social aux familles et la justice.
Critique de la politique de Macron
Même le chef du parti de gauche La France inflexible, Jean-Luc Mélenchon, n’a pas épargné les critiques adressées au président Macron, affirmant que c’est sa politique qui provoque des troubles civils.
Il l’a illustré par la situation dans le territoire français d’outre-mer de Nouvelle-Calédonie, où des violences ont de nouveau éclaté, liées à l’incendie de la mairie et à la destruction de biens. Et ce malgré le fait que le gouvernement français a retiré un projet impopulaire d’amendement à la loi électorale sur l’île.
Cependant, l’eurodéputé de gauche Raphaël Glucksmann a déclaré sur le réseau social X que le chef du groupe de gauche le plus fort, Jean-Luc Mélenchon, ne sera pas Premier ministre si la coalition de gauche l’emporte, car tous les autres partis du parti le nouveau front populaire s’y oppose.
Dans le même temps, Glucksmann a appelé la gauche à se concentrer sur l’essentiel, à savoir comment éviter le scénario, peu improbable, d’une nomination du leader d’extrême droite Jordan Bardella au poste de Premier ministre.
Duel télévisé des représentants des partis
L’agence IFOP estime que plus de 64 pour cent des électeurs inscrits se rendront aux urnes dimanche 30 juin. Près de 52 pour cent d’entre eux ont participé aux élections au Parlement européen.
Le choix du bulletin de vote que les électeurs auront déposé dans l’urne pourra également être décidé lors d’une bataille télévisée sur TF1 mardi 25 juin au soir. Les centristes seront représentés par le Premier ministre Gabriel Attal, l’ultra-droite Jordan Bardella et la gauche par le coordinateur du parti La France Intransigeante Manuel Bompard.
« Lecteur. Fanatique de la cuisine professionnelle. Écrivain. Gourou d’Internet. Amateur de bière d’une humilité exaspérante. Fan de café sans vergogne. »