En Chine, de nouvelles règles régissent l’utilisation des deepfakes – de manipulations vidéo numériques de plus en plus réalistes qui suscitent des inquiétudes quant à la désinformation dans le monde, a rapporté l’AFP.
Les deepfakes sont créés en manipulant des images et des vidéos à l’aide de l’intelligence artificielle pour créer un contenu qui semble réel mais qui ne l’est pas : par exemple, le visage d’une star de cinéma ou d’un politicien peut être superposé à une vidéo existante. Parfois, ces vidéos sont « d’un réalisme troublant », note l’AFP.
Cette technique est très populaire sur les réseaux sociaux, où les créations drôles ou étranges avec des célébrités qui ont échangé leurs visages abondent.
Les autorités chinoises ont averti en décembre que la technologie pourrait également être utilisée à mauvais escient par des personnes peu scrupuleuses pour diffuser des informations obtenues illégalement, diffamer et nuire à la réputation d’autrui, ou voler des identités pour commettre une fraude. S’ils ne sont pas réglementés, les deepfakes représentent un danger pour la sécurité nationale et la stabilité sociale.
La nouvelle réglementation impose donc aux entreprises proposant des services de deepfake de connaître la véritable identité de leurs utilisateurs. Ils exigent également que le contenu deepfake soit correctement étiqueté pour éviter la « confusion » de la part du public.
En Chine, ils ont introduit la possibilité d’être punis pour la diffusion de deepfakes sans notification appropriée qu’il s’agit de contenu édité dès 2020. Le règlement nouvellement introduit, dont la première version a été ouverte aux commentaires du public il y a un an, va encore plus loin dans un effort pour protéger l’image des personnes contre l’usurpation d’identité sans leur consentement. Les autorités qualifient cette mesure d’instrument de stabilité sociale. (TASR)
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