L’Arménie est disposée à reconnaître le Haut-Karabakh comme faisant partie de l’Azerbaïdjan à condition que la sécurité de la population arménienne y soit assurée, a annoncé aujourd’hui le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, selon l’agence d’État russe TASS.
Les deux pays se battent depuis des décennies pour l’enclave montagneuse, sur laquelle ils ont mené deux guerres sanglantes, la plus récente à l’automne 2020. Les combats ont ensuite pris fin après 44 jours par un cessez-le-feu négocié par la Russie.
Pashinyan doit rencontrer les présidents azerbaïdjanais et russe, Ilham Aliyev et Vladimir Poutine, à Moscou jeudi, mais il doutait qu’un traité de paix soit prêt d’ici là, malgré l’intensité avec laquelle les deux parties le négocient.
La conclusion d’un accord de paix est essentielle
« Nous espérons que dans un proche avenir nous parviendrons à un accord sur le texte du traité de paix et serons en mesure de le signer », a déclaré Pashinyan. « Cependant, nous parviendrons difficilement à signer un traité de paix. Nous espérons que nous pourrons parvenir à un accord sur l’ouverture des communications régionales », a-t-il ajouté lors de la conférence de presse.
Le Premier ministre a ajouté qu’après la signature du traité de paix, l’Arménie serait disposée à négocier la démilitarisation de la frontière arméno-azerbaïdjanaise, où des escarmouches éclatent toujours.
Pashinyan devrait rencontrer à nouveau Aliyev le 1er juin à Chisinau. Aujourd’hui, après des négociations avec son homologue lituanien à Vilnius, le président azerbaïdjanais a déclaré qu’il considérait nécessaire la conclusion d’un accord de paix avec l’Arménie.
Le conflit dure depuis des décennies
Pendant des décennies, les deux anciennes républiques soviétiques se sont disputées le Haut-Karabakh, qui fait partie de l’Azerbaïdjan mais est contrôlé par des Arméniens de souche soutenus par Erevan.
Alors que le conflit s’intensifiait en 2020, l’Azerbaïdjan a pris le contrôle d’une partie de l’enclave montagneuse et de ses environs, précédemment occupée par les séparatistes arméniens. Plus de 6 700 personnes ont perdu la vie dans les combats. En Azerbaïdjan, la trêve a été saluée comme une victoire, en Arménie, elle a été considérée comme une défaite humiliante.
La situation entre les deux pays s’est encore aggravée en septembre dernier, 155 soldats sont morts dans les combats. Un autre échange de tirs a eu lieu à la frontière entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie le 12 mai de cette année, au cours duquel des mortiers et des drones ont également été déployés. Un soldat arménien a perdu la vie.
01 – Modifié : 2023-05-12 21:05:41 – Feat. : 1 – Titre : Un autre échange de tirs a eu lieu à la frontière entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie 02 – Modifié : 2023-05-12 10:14:23 – Feat. : 1 – Titre : De nouvelles escarmouches ont éclaté à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan . C’était censé être une provocation 16:14:37 – Feat.:1 – Titre : Encore une guerre à l’horizon. L’Iran est irrité par l’influence croissante d’Israël au-delà du Caucase
01 – Modifié : 2023-06-28 09:39:13 – Feat. : – Titre : Quatre soldats arméniens seraient morts lors d’un bombardement au Haut-Karabakh 02 – Modifié : 2023-06-19 12:03:33 – Feat. : – Titre : L’Azerbaïdjan a bloqué l’accès au Haut-Karabakh, revendique les Arméniens 03 – Modifié : 2023-06-02 19:48:04 – Feat. : – Titre : L’Arménie n’est pas un allié de la Russie dans la guerre avec l’Ukraine. On prend note, ça sonne de Moscou 04 – Modifié : 2023-05-26 07:51:15 – Feat. : – Titre : Ce n’est pas un compromis, mais une capitulation. La paix au Karabakh est plutôt une illusion, le long conflit ne va pas simplement disparaître Cependant, la paix russe est fragile
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