Des groupes antiracistes, des syndicats et une nouvelle coalition de gauche se sont rassemblés samedi pour protester contre l’extrême droite. Les manifestations à Paris et dans d’autres villes surviennent au milieu d’une campagne intense à l’approche des élections législatives anticipées annoncées par le président Emmanuel Macron après la victoire de l’Association nationale d’extrême droite aux élections européennes.
Le ministère français de l’Intérieur a annoncé qu’il déploierait 21 000 policiers et gendarmes lors des rassemblements dans le pays. Les autorités estiment que la participation aux manifestations à l’échelle nationale se situera entre 300 et 500 mille personnes.
A Paris, les manifestants craignant que les prochaines élections ne mettent en place le premier gouvernement d’extrême droite depuis la Seconde Guerre mondiale se sont rassemblés place de la République et ont défilé dans l’est de la capitale. Selon la police parisienne, malgré le mauvais temps, 75 000 personnes sont venues.
La police a enregistré plusieurs tentatives de dégâts de la part des manifestants et en a arrêté sept. Un journaliste de l’AP a déclaré que la police avait utilisé des gaz lacrymogènes contre les manifestants qui tentaient de vandaliser un arrêt de bus et des panneaux publicitaires.
À Nice, dans le sud du pays, les manifestants ont scandé des slogans contre le leader de l’Association nationale Jordan Bardell et le président Emmanuel Macron. Selon les organisateurs, 3.000 personnes sont venues, la police parle de 2.500 participants.
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