Le premier tour de l’élection présidentielle française s’est terminé comme prévu. Dans deux semaines, l’actuel président Emmanuel Macron et la candidate d’extrême droite Marine Le Pen se rencontreront pour le siège à l’Elysée. Cela répète la situation de 2017.
Bien que Macron aborde le second tour avec une plus grande avance sur Le Pen qu’il y a cinq ans, cela ne signifie pas que la présidence est certaine. Au contraire, même s’il gagne, on s’attend à ce qu’il soit plus serré qu’avant.
À l’époque, les deux tiers des électeurs l’ont élu comme un nouveau venu politique avec une image rafraîchissante et par peur de devenir Le Pen anti-musulman, antisémite, anti-immigré et anti-européen. Aujourd’hui, au second tour, ils prédisent environ 54 % des voix.
Macron n’est plus un nouveau visage, il est très vite devenu un politicien classique qui peut être arrogant et dont l’éducation d’élite et le travail bancaire antérieur ne lui ont pas permis d’approcher les Français ordinaires et de comprendre leurs préoccupations. Par exemple, des prix élevés, de la mondialisation, et du fait que des gens comme Le Pen leur ont souligné que « leur » France n’est plus la faute des migrants pour ce qu’ils étaient.
Dans le même temps, Le Pen a une image légèrement différente de celle de 2017. Extérieurement, elle a laissé son programme le plus radical, renaissant de ses cendres lorsqu’elle est tombée embarrassée lors du débat électoral avant le second tour.
La France est aussi différente. La division entre la droite conservatrice et les socialistes a depuis longtemps cessé de s’appliquer, et au cours des cinq dernières années, cette tendance a été due à Macron et à son parti politique de centre-droit, La République En Marche ! approfondi.
Moyen, extrême, extrême
Montré
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